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La Société du chemin de fer de la Gaspésie menacée de faillite

chemin-de-fer

Le compte rendu de Martin Toulgoat

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG) se place sous la protection de la Loi sur la faillite et l'insolvabilité.

Par voie de communiqué, les administrateurs expliquent que la SCFG se bute à une situation financière précaire, malgré des tentatives pour trouver des solutions pour la sauvegarde de l'infrastructure ferroviaire.

« En tant que gestionnaires responsables, nous n'avons d'autres choix que de prendre ces mesures de protection. Cela dit, nous espérons nous sortir de cette situation difficile avec l'aide de nos partenaires gouvernementaux », indique le président du conseil d'administration, Éric Dubé.

La Société possède et exploite une ligne ferroviaire de 330 kilomètres entre Matapédia et Gaspé, en Gaspésie.

Une aide de Québec aurait fait la différence, dit Gaétan Lelièvre

L'organisation évalue à 45 millions de dollars sur trois ans les coûts de la réfection du tronçon entre Port-Daniel et Gaspé. Elle demandait une aide d'urgence de 1,8 millions de dollars. Or, selon le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, cette aide n'est jamais venue :

« Si on remonte a une dizaine d'années, chaque année il y a eu des investissements de consentis par le gouvernement du Québec, notamment. Cette année c'est la première année où on a vraiment abandonné ce dossier-là ».

Pourtant, il y a bel et bien un besoin, fait-il valoir : « ce qui est pire, c'est que c'est dans une année charnière, parce qu'on a des entreprises qui en ont besoin. On a Ciment McInnis qui a démontré sa volonté d'utiliser le chemin de fer pour l'approvisionnement », affirme M. Lelièvre.

Dans l'immédiat, la procédure de protection contre les créanciers n'aura pas d'impact pour les clients, assurent les administrateurs de la Société. Par contre, elle « permettra à la SCFG de restructurer ses finances tout en obtenant un financement temporaire à très court terme pour être en mesure de poursuivre le service ».

Projections « encourageantes »

Les administrateurs veulent à tout prix éviter le démantèlement de la SCFG, dont le rail est utilisé par plusieurs entreprises locales, « particulièrement dans la Baie-des-Chaleurs ».

D'autant plus que les projections pour les deux prochaines années sont « très encourageantes en matière d'augmentation du trafic ferroviaire », conclut Jacques Coté, le président-directeur général.

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