La maison Carpe Diem demande plus que jamais le soutien du gouvernement

Maison Carpe Diem
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La directrice générale du Centre de ressources Alzheimer Carpe Diem, Nicole Poirier, pense qu'il est temps que le gouvernement reconnaisse et supporte l'approche de la maison d'hébergement de Trois-Rivières.
« Je peux comprendre il y a 20 ans qu'on ait été hésitants à soutenir une approche comme celle-là, explique Nicole Poirier. Mais aujourd'hui, 20 ans plus tard, quand d'autres pays s'inspirent de nous, de ce qu'on fait, viennent nous voir, nous invitent, créent des lieux comme Carpe Diem, c'est difficile à comprendre qu'il n'y ait pas plus de volonté du gouvernement de supporter une approche comme Carpe Diem. »
Les personnes qui ont la maladie ne descendront pas dans la rue, ne vont pas crier leur désespoir et ne seront probablement pas entendues. Les familles sont débordées, n'auront pas l'énergie pour se mobiliser.
Le Centre Carpe Diem n'attendra toutefois pas l'argent du gouvernement pour ouvrir une deuxième maison.
Le but est d'accompagner plus longtemps les gens souffrant d'Alzheimer. Pour le moment, lorsque la maladie atteint un certain stade, les bénéficiaires doivent être transférés dans un CHSLD.
Ce fût le cas de la mère de Manon et Ginette Ricard, qui auraient toutes deux aimé mieux la voir finir ses jours à Carpe Diem.
C'est une maison! Ce n'est pas un centre d'hébergement.
On se sent accueillis comme si on allait à la maison chez maman. C'est moins difficile pour nous.

Manon et Ginette Ricard avec leur mère
Photo : Radio-Canada
Le projet de deuxième maison tarde à se réaliser en raison d'imprévus liés à l'achat du presbytère voisin, une étape incontournable du projet.
Carpe Diem devrait finalement pouvoir devenir propriétaire du bâtiment en 2015.