Compressions dans les centres jeunesse : les employés sherbrookois manifestent

Photo : Marie Eve Lacas
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Des travailleurs du Centre jeunesse de l'Estrie ont manifesté devant les bureaux administratifs de l'organisme de la rue Dufferin à Sherbrooke. Ils craignent que les compressions annoncées dans le réseau de la santé et des services sociaux viennent compromettre les services destinés aux jeunes plus vulnérables.
Ce que les employés dénoncent, ce sont de nouvelles compressions de 20 millions de dollars imposés par le gouvernement de Philippe Couillard pour le prochain exercice financier. Ces compressions s'ajoutent aux 50 millions de dollars déjà coupés au fil des dernières années.
Les directions des Centres jeunesse affirment ne plus savoir où couper ou comment couper sans toucher directement aux services aux jeunes. « On doit brasser les cartes assez pour trouver de l'argent où il n'y en a pas et essayer d'offrir un service de qualité malgré tout. Heureusement que les employés sont dévoués à la cause sinon les enfants auraient un moins bon service. Les prochaines coupes seront dramatiques », soutient le président du syndicat du Centre jeunesse de l'Estrie, Steve Lemieux.
Cette campagne de sensibilisation auprès de la population s'intitule « Grandir dans la dignité ».
Les employés demandent un moratoire sur les compressions ainsi que des états généraux pour discuter de l'avenir des centres jeunesse.
D'autres manifestations ont eu lieu un peu partout au Québec. Des bureaux de ministres ont également été visités.
Chaque année, 32 000 jeunes vulnérables bénéficient des services des centres jeunesse au Québec