Une Mexicaine menacée d'expulsion peut rester au pays

Sheila Sedinger Ayala
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Soupir de soulagement pour Sheila Sedinger Ayala. Cette Mexicaine menacée d'expulsion pourra finalement rester au pays au moins deux autres années. Son expulsion prévue pour le 30 août a été suspendue par Immigration Canada.
C'est avec joie qu'a réagi Mme Ayala à ce sursis. « Je suis très contente, j'ai pleuré d'émotion », a-t-elle raconté en entrevue à l'émission 24/60.
J'ai hâte de voir mes enfants ce soir pour leur donner un gros, gros câlin.
Cette mère de deux jeunes filles de 5 et 8 ans n'avait pas réussi à obtenir le statut de résidente permanente, car sa demande de parrainage a échoué en raison d'un ex-conjoint violent.
En 2008, ce dernier a été reconnu coupable d'avoir cassé la jambe du bébé de la famille, alors seulement âgé de trois semaines. Il a hérité d'un casier judiciaire, ce qui a fait déraper la demande de parrainage.
Mme Ayala devait donc être expulsée, sans ses enfants nés au Canada. « C'était une situation terrible », explique la mère de 27 ans, qui ne savait pas à qui confier ses deux filles.
La bonne nouvelle est arrivée lundi, à quelques jours de son expulsion. Elle a obtenu un permis de résidence temporaire qui lui permet de rester au pays deux ans, a expliqué à Anne-Marie Dussault son avocate Angela Potvin, qui croit que la médiatisation de la cause a aidé à débloquer le dossier.
Elle aura donc le temps de déposer une nouvelle demande de parrainage avec son conjoint actuel.
Sheila Ayala avait quitté le Mexique parce qu'elle craignait pour sa sécurité après avoir été victime d'un viol. Elle habite à Montréal depuis 2005.