•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Des chevaux abandonnés intégrés dans un spectacle

Samuelle Ducroq-Henry veut doter les Laurentides d'un Centre du cheval, avec spectacle et musée vivant.

Samuelle Ducroq-Henry veut doter les Laurentides d'un Centre du cheval, avec spectacle et musée vivant.

Photo : Francis Labbé

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Chaque année au Québec, des dizaines de chevaux sont laissés à l'abandon par leurs propriétaires. Samuelle Ducroq-Henry a décidé d'en sauver quelques-uns et de leur offrir une nouvelle vie : le monde du spectacle.

Un texte de Francis LabbéTwitterCourriel

Samuelle Ducroq-Henry est professeure et chercheuse dans le domaine du jeu vidéo. Elle est aussi passionnée par les chevaux. « Depuis plusieurs années, je voulais écrire un roman qui mettrait en scène des chevaux.  Ma belle-famille, qui possède une entreprise spécialisée en audiovisuel en France, a décidé de s'inspirer de mon roman pour concevoir un spectacle. »

Opérette et Voltaire, un roman écrit par Samuelle Ducroq-Henry, qui raconte la vision d'un cheval gitan sur les humains.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Opérette et Voltaire, un roman écrit par Samuelle Ducroq-Henry, qui raconte la vision que peuvent avoir deux chevaux gitans sur les humains.

Photo : Francis Labbé

Deux représentations (Nouvelle fenêtre) sont prévues les 26 et 27 juillet prochains, sur la propriété du couple, à Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Une supplémentaire pourrait être ajoutée le 25, selon la demande. « Nous attendons environ 400 personnes par représentation et nous prévoyons aussi des dates en décembre », précise Mme Ducroq-Henry.

« Nous comptons une vingtaine de chevaux dans ce spectacle, où nous enchaînons les numéros d'acrobatie et de cirque », explique-t-elle. « Nous y retrouvons quelques chevaux que nous avons recueillis, dont Morgan, qui y fait une voltige cosaque, et Rosada, une vieille jument de 27 ans, nous sert d'écran vivant pour la projection audiovisuelle. »

Le spectacle met aussi en scène 16 artistes, dont des acrobates, artistes de cirque, musiciens et cavaliers. « Travailler avec les chevaux, c'est vraiment phénoménal et nous n'avions pas encore eu la chance de le faire encore », explique Anne-Marie Hivert, acrobate de Montréal. « Ce sont vraiment des créatures supercool », lance Corey Tomcic, artiste de cirque.

Le spectacle Opérette et Voltaire comprend de l'acrobatie et met en scène une vingtaine de chevaux.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Le spectacle Opérette et Voltaire comprend de l'acrobatie et met en scène une vingtaine de chevaux.

Photo : Francis Labbé

Investissement de 2,5 millions

Samuelle Ducroq-Henry et son conjoint, Geoffroy Garnier, ont investi beaucoup dans cette aventure. Ils ont construit une salle permanente où seront présentés les spectacles. « Avec l'équipe, nous mettons environ 36 heures par jour à préparer ce spectacle, et comme il n'y en a que 24 dans une journée, nous devons trouver les 12 autres! », affirme Geoffroy Garnier. 

« J'ai hypothéqué une propriété à Mascouche, ce qui m'a permis d'investir 400 000 $ dans l'aventure. Ma belle-famille a investi plus de 2 millions », poursuit Mme Ducroq-Henry.

Pierre (à gauche) et Geoffroy Garnier, sans qui le projet de Centre du cheval des Laurentides n'aurait pu voir le jour.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Pierre (à gauche) et Geoffroy Garnier, sans qui le projet de Centre du cheval des Laurentides n'aurait pu voir le jour.

Photo : Francis Labbé

Le père de Geoffroy Garnier, Pierre, est président de l'entreprise française Auvitech, spécialisée en production audiovisuelle.

« J'ai pris part à plusieurs spectacles, notamment au Crazy Horse », raconte Pierre Garnier. « J'étais aussi directeur technique du pavillon français à L'Exposition universelle de Montréal, en 1967. »

« J'ai bien hâte au début des représentations du spectacle, je suis très fier de mon fils et de sa femme, mais j'ai un peu la trouille! » admet-il.

Un Centre du cheval

Les projets de la famille  ne s'arrêtent pas là. « Nous voulons créer aussi un musée vivant du cheval, où nous pourrons raconter comment l'histoire du Québec est imprégnée de la présence des chevaux. Pour le transport, pour la drave, le déneigement », poursuit Samuelle Ducroq-Henry.

« Nous voulons démarrer le musée en 2017 et nous voulons y greffer un volet éducatif pour permettre aux enfants de profiter du contact avec les chevaux. »

Le Haras Laurentien, là où sont hébergés les chevaux et où se tiennent les spectacles équestres.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Le Haras Laurentien, là où sont hébergés les chevaux et où se tiennent les spectacles équestres.

Photo : Francis Labbé

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...