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Fête de la Saint-Jean : célébrations timides en Atlantique

Une foule au défilé de la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin 2012

Une foule au défilé de la Saint-Jean-Baptiste, le 24 juin 2012

Photo : La Presse canadienne / PC/Graham Hughes

Radio-Canada

Les festivités de la Saint-Jean-Baptiste ne seront pas très éclatantes en Atlantique. Si le Québec célèbre haut et fort sa fête nationale, les francophones de l'est du Canada seront plus tranquilles.

Certains Acadiens admettent même n'avoir jamais entendu parler de cette fête. Christine Robichaud, de Shediac, avoue qu'elle n'a aucune idée de ce que représente cette célébration.

« Jamais entendu parler de ça » dit-t-elle. 

Amy Dionne, de Dieppe, ignorait également que le 24 juin est jour de fête. « Déjà entendu parler, mais je ne suis pas trop familière avec ça [...] Même pas appris cela à l'école, rien. »

De passage à Shediac, le Franco-Ontarien Eugène Cardinal ne célèbrera pas non plus la Saint-Jean-Baptiste. Il se rappelle qu'autrefois, il y avait des défilés dans les communautés francophones à la grandeur du pays, surtout dans sa région. Cette tradition s'est étiolée avec le temps, déplore-t-il. 

À Moncton, le Bureau du Québec dans les Provinces atlantiques ne propose plus de spectacles depuis quelques années. Selon Richard Barette, le chef du Bureau, le manque d'intérêt a poussé l'organisme à mettre un terme aux grands événements, et à favoriser des concepts plus intimistes.

« Chaque année, mon bureau fait une réception officielle, explique-t-il. Au cours de cette réception, depuis 2006, nous remettons le prix Acadie-Québec, qui est décerné à des organisations ou à des individus qui ont, dans leur mission ou dans leur carrière, fait la promotion des relations entre l'Acadie et le Québec. Ça se passe en français, naturellement. Alors les personnes qu'on invite, ce sont des personnalités acadiennes, des leaders acadiens, aussi des leaders politiques à tous les paliers. »

Marie-France Kenny, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada, croit pour sa part que même si les célébrations sont de plus petite envergure, il y a tout de même un intérêt dans toutes les communautés francophones au pays.

La Saint-Jean, c'était d'abord et avant tout la fête de la francophonie. Au fil des ans, le Québec se l'est appropriée comme fête nationale. Il n'en reste pas moins qu'on célèbre la francophonie au pays.

Une citation de Marie-France Kenny, présidente de la Fédération des communautés francophones et acadiennes du Canada

Marie-France Kenny ne voit pas d'un mauvais oeil que les célébrations en Atlantique soient plus timides.

« L'important, c'est qu'on fête cette francophonie-là, et qu'on ne fête pas uniquement le Québec. »

Elle estime également que cette célébration n'enlève rien à l'importance de la fête des Acadiens, célébrée le 15 août.

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