Débats sur travaux de forages de TransCanada

Marche contre le port pétrolier sur le site de Gros-Cacouna
Les travaux de forages de TransCanada à Cacouna alimentent les débats à l'Assemblée nationale et à la Chambre des communes.
À Québec, le ministère québécois de l'Environnement évalue une demande de permis déposée par TransCanada pour procéder à ses travaux à Cacouna afin d'étudier les fonds marins.
À l'Assemblée nationale, jeudi, le député de Jonquière et porte-parole de l'opposition officielle en matière d'environnement, Sylvain Gaudreault, a pressé le ministre de l'Environnement, David Heurtel, de refuser d'accorder le permis. « Est-ce que le ministre va donner un certificat d'autorisation à TransCanada », a demandé Sylvain Gaudreault.
Le député soutient que ces travaux seraient nocifs pour les bélugas dans cette section de l'estuaire considérée par les scientifiques comme la pouponnière des bélugas. « Nous allons prendre nos responsabilités à Cacouna comme partout au Québec », a indiqué le ministre Heurtel en Chambre.
Au parlement d'Ottawa
Les travaux projetés par TransCanada ont aussi été discutés à Ottawa. Pêches et Océans Canada n'aura pas à fournir d'explications quant aux études scientifiques réalisées pour octroyer des permis d'autorisation de levés sismiques et de forages à TransCanada.
La motion déposée en ce sens par le député néodémocrate de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe, a été battue en chambre mercredi soir.
Le député François Lapointe, qui siège à la commission parlementaire de Pêches et Océans, se dit déçu que le gouvernement Harper ait demandé un huis clos pour débattre de cette motion. « Ce qui s'est dit aux alentours de la motion et quels députés ont voté contre et ont voté pour, c'est secret », explique le député du NPD.
TransCanada a suspendu ces travaux le 23 mai dernier. L'entreprise s'est engagée, vendredi, devant la Cour supérieure du Québec à attendre le feu vert de Québec.