Réduction de la dette au N.-B. : l'Institut atlantique d'études de marché recommande la fermeture d'hôpitaux ruraux

Le Nouveau-Brunswick devrait réduire le nombre de ses hôpitaux pour ramener l'équilibre budgétaire de la province, selon l'Institut atlantique d'études de marché.
La dette de la province, loin d'être épongée, ne cesse d'augmenter malgré la promesse électorale du gouvernement conservateur de rétablir l'équilibre budgétaire en 2014.
Fredericton a pourtant fait des réductions de personnel dans la fonction publique, et a augmenté les taxes, mais l'Institut estime que ce n'est pas suffisant. Il recommande carrément de fermer des hôpitaux en milieu rural.
Le ministre des Finances Blaines Higgs n'est pas pour un changement aussi important dans le nombre d'hôpitaux. Selon lui, la province doit faire face à la réalité, tout en s'assurant que les gens comprennent les décisions du gouvernement.
Le député libéral Donald Arseneault voit l'urgence de la situation et reconnaît le problème, mais il ne croit pas que la fermeture d'hôpitaux en milieu rural est la solution. Selon le critique libéral, il est possible d'économiser, en santé, sans fermer d'hôpitaux:
« D'ici 2020, les dépenses en santé vont augmenter d'un milliard, c'est alarmant [...] Faire sûr qu'ont peut trouver l'ensemble des efficacités qu'on peut trouver en santé, les soins de santé, et faire sûr qu'on dirige les investissements en santé où on va avoir un meilleur impact pour réduire les dépenses futures en santé » explique-t-il.
Les défis sont grands en santé, et ils le seront davantage au cours des prochaines années. La population est vieillissante, et les changements dans le transfert fédéral en santé aux provinces désavantageront le Nouveau-Brunswick.