Caraquet et Marennes tentent de relancer leur jumelage

L'hôtel de ville de Caraquet
La ville de Marennes, en France, et celle de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, vont tenter de donner un nouveau souffle à leur jumelage établi il y à une quarantaine d'années.
Les deux villes ont en commun la langue et le nombre de leurs résidents, mais il y a autre chose. « La présence de part et d'autre de l'Atlantique d'une culture commune. On parle de la culture de l'huître », souligne Alain Gardrat, président du comité de jumelage à Marennes.
La culture de l'huitre, l'un des points de départ du jumelage, s'est effacée au profit de la culture tout court. Il y a des échanges d'artistes, mais pas de voyage de jeunes, ni d'ententes économiques ou encore de collaborations entre producteurs d'huîtres de la baie des Chaleurs et de Marennes.
« Mais je pense que notre visite, et la visite de nos amis de Caraquet, permettra peut-être de justement lancer ce genre d'échanges », indique Alain Gardrat.
Après 40 ans de jumelage, Marennes et Caraquet en sont encore à l'étape de visites protocolaires entre élus, anciens élus et dignitaires. Le jumelage a été au point mort pendant longtemps, reconnaît Alain Gardrat. Selon ce que rapporte la presse locale, c'est le maire de Marennes qui a voulu le « ressusciter ».
En 2012, la Ville de Caraquet a même démoli Place Marennes, qui était en décrépitude, à l'arrière de l'édifice municipal.
« Ce qui est important, c'est que cela revive, et non pas que cela ait été moribond pendant un certain nombre d'années », conclut Alain Gardrat.
Une délégation de Caraquet sera à Marennes en septembre.