Le projet Optilab se réalise en Abitibi-Témiscamingue

Un laboratoire à l'UQTR
L'Abitibi-Témiscamingue compte profiter de la réalisation du projet Optilab, qui vise à réduire les coûts des laboratoires médicaux.
Depuis 2012, les directions de chacun des CSSS de la région travaillent au développement d'une gestion régionale intégrée de leurs laboratoires.
En décembre, le comité a présenté son plan d'action à l'Agence de santé et des services sociaux. Il prévoit mieux connaître l'application du projet d'ici un an.
Hélène Desjardins, directrice générale du CSSS Les Eskers de l'Abitibi est responsable du dossier Optilab dans la région; elle explique comment le projet pourrait modifier les pratiques dans la région.
« On espère réduire le nombre d'analyses à faire, on espère réduire le nombre d'appareils disparates par une certaine révision et mise à niveau du parc d'équipement et une meilleure efficience au niveau de la gestion des laboratoires. Vous avez cinq CSSS, si chacun fait ses protocoles, donc, vous avez cinq personnes qui écrivent des protocoles. Alors il y a une certaine économie d'échelle à aller chercher là », précise-t-elle.
Dimanche, le Dr Gaétan Barette, au nom de la Fédération des médecins spécialistes du Québec, s'est inquiété de l'implantation du programme, notamment pour la sécurité du transport des échantillons et pour la mise en place d'un système d'information entre les établissements.
Le Dr Yves Jalbert, directeur de la bio-vigilance et de la biologie médicale au ministère de la Santé et des Services sociaux, a commenté cette réaction. « Il a tout à fait raison, dit-il, et là où on peut se faire rassurants, c'est à l'effet qu'il n'y aura pas de grands changements, de grandes révolutions, tant que les éléments de base qui sont nécessaires à supporter notre réorganisation soient bien mis en place. »