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Montréal songe à augmenter le nombre de caméras de surveillance

Panneau indiquant qu'il s'agit d'un espace public sous vidéosurveillance

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'administration du maire Denis Coderre se questionne sur l'installation de caméras de surveillance supplémentaires dans certains secteurs de Montréal. « On doit avoir le débat. [...] Il faut avoir cet équilibre entre l'ouverture et la vigilance. J'invite les Montréalais à donner leur point de vue », a-t-il dit lors de la séance hebdomadaire du comité exécutif, mercredi matin.

Un texte de François CormierTwitterCourriel

Ce questionnement a été provoqué par les reportages du journal Le Devoir qui relèvent plusieurs cas de violence dans le village gai. « Il y a de plus en plus de gens qui se plaignent », fait valoir le maire Coderre.

Des questions ont toutefois été soulevées sur la protection de la vie privée. « Il faut y aller de façon parcimonieuse », insiste la vice-présidente du comité exécutif, Anie Samson. « Nous ne sommes pas Big Brother, mais ça peut réduire la criminalité », dit-elle.

« Moi aujourd'hui je veux lancer ce débat si on veut avoir de la vidéosurveillance ou non »

— Une citation de  Denis Coderre

Trois membres du comité exécutif de Montréal vont se pencher sur les enjeux de la vidéosurveillance : la responsable de la sécurité publique Anie Samson, la responsable du développement social Monique Vallée et le maire de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve, Réal Ménard.

Marc Parent, chef du Service de police de la Ville de Montréal
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Marc Parent, chef du Service de police de la Ville de Montréal

Le chef du Service de police de Montréal, Marc Parent, croit qu'il peut s'agir d'une solution pour accroître le sentiment de sécurité des Montréalais. « Pour nous, ce n'est pas LA stratégie. Par contre, si on veut accroître le sentiment de sécurité et répondre aux besoins des citoyens, ça peut devenir une option », dit-il.

Il donne également des exemples sur les endroits où ces caméras pourraient être utilisées. « Dans un secteur où on veut réduire le flânage, par exemple », illustre-t-il. Selon les élus présents lors de cette réunion, il faudrait toutefois que ces caméras soient bien identifiées pour avoir un rôle dissuasif.

Selon le chef du SPVM, Marc Parent, les policiers et enquêteurs de la ville de Montréal peuvent déjà compter sur certaines caméras dans leurs investigations. « Ces caméras peuvent nous permettre d'accéder à certaines informations. Il existe des milliers de caméras », dit-il. La STM posséderait 1200 caméras, l'Office d'habitation en aurait environ 1000. Le SPVM et le Montréal sous-terrain en ont aussi.

Le chef Parent avoue qu'il s'agit d'un sujet sensible et s'est bien gardé de faire une recommandation formelle à l'administration Coderre. « Il faudrait faire, vraiment, une bonne évaluation pour mesurer la pertinence (de la vidéo surveillance) », conclut-il.

Il y a une vingtaine de caméras de surveillance sur la rue Ste-Catherine, la Société de transport de Montréal en a 1200  et l'Office municipal d'habitation 1200

Source : Denis Coderre

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