Une première clinique de soins infirmiers à Lévis

Clinique de soins infirmiers à Lévis
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Clinique de soins infirmiers de Lévis, qui a ouvert ses portes à l'automne, offre des services de vaccination, de prélèvement et de dépistage d'allergies.
Les infirmières Mélanie Sicotte et Marie-Ève Lachance ont lancé le projet après avoir travaillé au service des urgences.
« On travaillait Marie-Ève et moi à l'urgence et on voyait aussi qu'il y avait du temps d'attente pour certains services de santé. On trouvait ça épouvantable », relate Mélanie Sicotte.
En lançant leur propre entreprise, les deux infirmières souhaitaient également une meilleure conciliation travail-famille.
La clinique privée ouvre ses portes dès 6 h le matin.
Les infirmières peuvent administrer tous les vaccins, à l'exception de celui contre la fièvre jaune. Les coûts peuvent varier entre 25 $ et 185 $.
Pour 40 $, le patient peut passer un électrocardiogramme. Pour le même montant, il peut recevoir une ordonnance pour traiter les infections.
Avec des ordonnances collectives autorisées par un médecin, des médicaments pour la malaria et pour la diarrhée des voyageurs peuvent également être prescrits. Une ordonnance collective est une prescription donnée par un médecin à une personne habilitée à prodiguer des soins de santé pour des situations cliniques déterminées.
Le patient peut aussi recevoir une prescription pour traiter les infections urinaires.
On attend rarement plus de 48 heures pour un rendez-vous.
« Le dépistage des allergies est un peu moins commun sur la Rive-Sud et il y a beaucoup de délais d'attente pour ce service-là ailleurs, ça peux varier de 6 mois à 1 an. Nous, c'est dans les 48 heures », fait valoir Mélanie Sicotte.
Trois mois après l'ouverture de la clinique, qui n'exige pas de frais d'adhésion, une centaine de patients ont été traités.
Les propriétaires disent avoir senti un peu de résistance de la part de la Fédération des médecins du Québec au départ, mais elles ont bon espoir de pouvoir continuer leur travail en collaboration avec les médecins.