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Étude : observer l'ours est plus profitable que de le chasser

Un ours kermode, «l'ours spirituel», pêche dans la rivière Rioddan dans l'île Gribbell située dans la forêt pluviale Great Bear.

Un ours kermode, «l'ours spirituel», pêche dans la rivière Rioddan dans l'île Gribbell située dans la forêt pluviale Great Bear.

Photo : La Presse canadienne / JONATHAN HAYWARD

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2014 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Il est jusqu'à 12 fois plus profitable d'observer les ours dans leur habitat naturel que de les chasser, conclut une étude d'un groupe de recherche américain.

L'étude menée par le Centre pour le tourisme responsable (CREST), établi à Washington, a été financée par l'organisme de conservation de la faune Tides Canada.

Selon la chercheuse principale, Martha Honey, les visiteurs dépensent 12 fois plus dans l'observation que dans la chasse d'ours. L'observation générerait aussi 11 fois plus de revenus directs pour la Colombie-Britannique.

Mme Honey affirme que l'écotourisme, incluant l'observation d'ours, augmente rapidement sur la côte centrale de la Colombie-Britannique depuis 10 ans. Cette région, appelée la forêt humide du Grand Ours, attire des gens de partout dans le monde, venus voir des ours noirs, grizzlys ou Kermode. À l'opposé, la chasse à l'ours est en déclin, selon la chercheuse.

L'étude compare aussi le nombre d'emplois créés par chaque industrie. Les chercheurs ont déterminé que les entreprises actives dans l'observation d'ours employaient 510 personnes en 2012, alors que seulement 11 personnes travaillaient pour des pourvoiries au même moment.

D'autre part, Mme Honey note aussi que le gouvernement dépense plus d'argent en réglementations complexes sur la chasse qu'il n'en gagne en revenus provenant de cette activité.

Le CREST demande au gouvernement provincial de revoir ses politiques relatives à la chasse, à la lumière de ces conclusions.

Au ministère des Forêts, on se dit déçu par le rapport. L'étude crée une division artificielle entre l'observation et la chasse, deux activités qui ne sont pas nécessairement incompatibles, indique le ministère.

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