Les opposants au gaz de schiste au N.-B.s'unissent

Les manifestants sur la route 134
Photo : Rosaire L'Italien
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La manifestation contre la recherche de gaz de schiste dans le comté de Kent, au Nouveau-Brunswick, continue mardi.
Des Micmacs, des Acadiens et des anglophones forment un front commun pour dénoncer les tests sismiques de l'entreprise gazière SWN Resources, qui doivent reprendre sous peu.
Les opposants bloquent toujours mardi matin un espace de stationnement clôturé, non loin de Rexton, où sont garés des véhicules de recherche de l'entreprise.
Des manifestants disent qu'ils se battent pour un environnement sain, et qu'ils sont prêts à rester jusqu'à ce que l'entreprise renonce à effectuer ses tests sismiques dans la région. Certains manifestants campent sur place depuis vendredi.
Le mouvement se poursuivra tant que la province ne changera pas son fusil d'épaule.
Le chef de la première nation d'Elsipogtog sert un avis d'éviction à la compagnie SWN Resources.
Cet avis d'éviction prend fin mardi soir à minuit. De plus, la communauté micmaque d'Elsipogtog a présenté une résolution réclamant l'intendance de toutes les terres inoccupées dans son territoire. Le conseil de bande souligne que ces terres n'ont jamais été cédées ni vendues. La communauté rejette toute activité gazière dans ce territoire.
Les représentants d'Elsipogtog affirment vouloir utiliser ces terres pour des activités économiques qui bénéficieront à l'ensemble des premières nations de la province. Ils ont également réclamé un moratoire immédiat sur l'exploration du gaz de schiste.
Lundi, des manifestants ont abattu des arbres pour bloquer le passage aux véhicules de l'entreprise SWN Resource. Une douzaine d'agents de la GRC et un médiateur étaient sur place pour surveiller la situation.
L'un des manifestants, James Pictou, a déclaré que les opposants allaient continuer à ériger des barrages jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils veulent. Des Warriors qui étaient présents ont réclamé une rencontre entre les dirigeants de SWN Resources et les 36 chefs autochtones du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse.

Photo : Rosaire L'Italien/Radio-Canada