Tuberculose : la personne atteinte étudie à l'Université de Moncton
Le campus de Moncton
Photo : Julie-Anne Lapointe/Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La personne hospitalisée à l'Hôpital Dr-Georges-L.-Dumont à Moncton pour une tuberculose laryngée fait partie des étudiants en administration à l'Université de Moncton, mais les risques de contagion dans son entourage sont jugés faibles.
Les responsables de la Santé publique se rendent dans le campus afin de rencontrer ceux et celles qui auraient côtoyé la personne atteinte et répondre à leurs questions.
Dans un communiqué, l'Université précise que la personne a assisté à la première semaine de cours avant d'être hospitalisée, le 10 septembre.
La direction de l'Université affirme collaborer pleinement avec la Santé publique pour le suivi nécessaire. Elle dresse une liste des personnes qui ont été en contact avec la personne malade, y compris les étudiants, les professeurs et autres employés.
« La personne a été interviewée par les autorités médicales afin de déterminer la période de contagion possible. C'est à partir de ça qu'ils établissent la liste des personnes ou des endroits qui auraient pu être touchés », précise Thérèse Thériault, directrice des communications de l'Université de Moncton.
Il est d'ailleurs fort possible que la plupart des gens n'aient pas besoin de dépistage ni de suivi médical. « Il faut comprendre que la plupart de ces gens-là ont eu une exposition négligeable ou faible, et sont à très bas risque d'exposition. Il n'y aurait pas lieu de façon générale d'aller les dépister. Par contre, on sait que nous avons affaire à un cas de tuberculose particulièrement contagieux. On évalue les premiers niveaux. On va savoir dans deux mois. Ça va un peu nous émettre la nécessité d'aller plus loin dans l'investigation », explique le Dr Gabriel Girouard.
Les responsables de la Santé publique affirment que seules les personnes ayant été en contact étroit avec cette personne sont à risque de contracter la maladie.
Lundi, les autorités médicales se faisaient déjà rassurantes quant au risque de contagion.
Le patient réagit bien au traitement, ce qui laisse sous-entendre que bien qu'elle soit rare, cette forme de tuberculose n'est pas résistante aux médicaments et se traite bien.
