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Les manifestations continuent au Brésil malgré les propositions de la présidente

Les Brésiliens sont encore descendus dans les rues mardi malgré une proposition d'une réforme politique.

Les Brésiliens sont encore descendus dans les rues mardi malgré une proposition d'une réforme politique.

Photo : AFP / YASUYOSHI CHIBA

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Des manifestants brésiliens sont de nouveau descendus dans les rues des quartiers populaires de la banlieue de Sao Paulo, mardi, afin de demander de meilleurs services d'éducation, de transport et de santé, après que la présidente Dilma Rousseff eut proposé une série de mesures pour réformer le système politique brésilien.

Selon la police, environ 500 personnes ont bloqué des rues pendant plusieurs heures mardi lors de manifestations pacifiques dans les districts de Capao Redondo et Campo Limpo, en banlieue de Sao Paulo.

Pendant ce temps, la police de Rio de Janeiro recherchait un émeutier qui a tué un policier après une manifestation lundi. La police affirme que huit personnes, dont le policier, ont été tuées dans la favela de Nova Holanda lors d'un affrontement avec des émeutiers qui ont dévalisé des magasins et volé des passants.

« Nous pensons que les gens qui sont les plus intéressés par les demandes qui sont faites dans les manifestations des derniers jours sont ceux qui vivent dans ce genre de favelas », a déclaré Guilherme Boulos, l'un des leaders des manifestations de mardi.

La grogne continue

Pour l'instant, les manifestants brésiliens ne semblent pas apaisés par les propositions de la présidente Rousseff, qui a appelé le Congrès à organiser un référendum sur des réformes politiques.

Des milliers de Brésiliens manifestent dans des dizaines de villes du pays depuis plus d'une semaine, avec une série de revendications qui vont de l'amélioration des services publics à la limitation des dépenses engagées pour la Coupe du monde de soccer de 2014 et les Jeux olympiques de 2016.

Environ 100 000 manifestants sont attendus mercredi dans la ville de Belo Horizonte, avant un match Brésil-Uruguay en demi-finales de la Coupe des confédérations.

Les autorités municipales ont décrété une journée de congé à Belo Horizonte et s'attendent à des affrontements avec les manifestants.

À Porto Alegre, le président de l'association des propriétaires de magasins, Ronaldo Sielichow, a demandé un renforcement de la sécurité après les pillages des derniers jours dans la ville, en marge des manifestations.

Dilma Rousseff a déclaré lundi aux gouverneurs et aux maires du pays que son gouvernement allouerait 23 milliards de dollars américains pour de nouveaux projets dans les transports publics, mais elle n'a pas donné de détails sur ces projets.

Quatre leaders d'un mouvement qui milite en faveur de la gratuité des transports en commun et qui a lancé les manifestations ont déclaré que la présidente ne leur avait rien proposé de concret lors de leur rencontre avec elle, lundi.

Mme Rousseff a déclaré que son gouvernement se concentrerait sur cinq priorités : la responsabilité fiscale et le contrôle de l'inflation, les réformes politiques, les services de santé, les transports publics et l'éducation.

Mayara Longo Vivian, l'une des chefs de file du mouvement pour la gratuité des transports, a déclaré que « la lutte continuerait » malgré les promesses de la présidente. Le mouvement milite depuis 2006 pour l'élimination des frais dans les transports en commun.

« S'ils ont de l'argent pour construire des stades, alors ils ont de l'argent pour la gratuité » des transports, a-t-elle dit, en référence aux millions de dollars que le Brésil dépense pour organiser la Coupe du monde de soccer.

Les syndicats se joignent au mouvement

Les principales centrales syndicales du pays ont annoncé mardi une journée de grève prévue le 11 juillet. C'est la première fois que les syndicats appellent leurs membres à une action en appui au mouvement de contestations qui perdure depuis deux semaines.

« Nous voulons exprimer nos critiques envers la politique économique du gouvernement et manifester contre l'inflation », a déclaré le président de Força Sindical, Paulo Pereira da Silva.

Associated Press 

Avec les informations de Agence France-Presse

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