Brésil : la présidente propose une réforme politique pour désamorcer la crise

La présidente du Brésil Dilma Rousseff
Photo : AFP / EVARISTO SA
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La présidente Dilma Rousseff propose une réforme politique pour calmer la grogne des Brésiliens. Elle a suggéré lundi l'organisation d'un référendum pour « l'élection d'une constituante » afin de faire face à la crise sociale sans précédent qui secoue le pays depuis deux semaines.
Elle n’a toutefois pas précisé quel type de réforme politique elle envisageait. La dernière assemblée constituante au Brésil remonte à 1986.
Lors d’une réunion avec les gouverneurs et les maires, Dilma Rousseff a annoncé un investissement de 18,5 milliards d'euros (plus de 25 milliards de dollars canadiens) pour les transports publics, d’où est partie la première étincelle de la colère populaire.
Les tarifs des titres de transport urbain ont embrasé le pays en pleine Coupe des confédérations de soccer et des préparatifs pour accueillir la Coupe du monde en 2014.
La présidente a également reçu plus tôt une délégation représentant les manifestants, qui ont accepté le dialogue avec le pouvoir. Ils ont toutefois rappelé qu’ils ne renonceraient pas à leur lutte pour la gratuité des transports.
Pour faire comprendre aux Brésiliens que leur message a été entendu, la présidente Mme Rousseff a promis de criminaliser la corruption en la rendant passible des peines les plus sévères.
Avec les informations de Agence France-Presse et Reuters