Un robot lanceur de frisbee permet à des jeunes de Coaticook d'être récompensés

Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Jeudi, Chrono et ses concepteurs étaient honorés à l'Institut d'innovation technologique de l'Université de Sherbrooke. Ce lanceur de frisbees est le robot qui a permis à des élèves de l'école secondaire La Frontalière de Coaticook de remporter le titre de recrue de l'année du Festival de robotique de Montréal. L'équipe a aussi fait belle figure au Festival international à Saint-Louis, aux États-Unis.
Ce projet amène des équipes d'élèves à s'initier à l'ingénierie en ayant pour mission de réaliser un robot spécifique en quelques semaines. Les robots se livrent ensuite bataille lors de finales régionales et internationales.
Cette année, cinq écoles de l'Estrie ont participé à l'aventure. Chrono a été remarqué pour sa précision et sa capacité à ramasser les frisbees. « Nous avions un ramasseur à Montréal. Nous avions le seul robot qui ramassait par terre. Nous nous sommes démarqués à cause de ça », croit l'un des membres de l'équipe, Maxim Crevier.
Ce ne sont pas seulement les qualités du robot qui a envoyé ces jeunes à Saint-Louis. « Le robot, ce n'est pas seulement ça la compétition. Ils ont fait des plans d'affaires. Ils ont fait de la sécurité. Ils ont fait du marketing. Ils ont su vendre leur projet aux juges aussi. Donc, c'est vraiment un travail d'équipe. C'est vraiment une collaboration. C'est vraiment une implication communautaire qui a fait la différence », explique Xavier Guillot.
Des mentors de l'Université de Sherbrooke ont offert leur aide aux jeunes et c'est l'entreprise Enerkem qui a défrayé les coûts du voyage.
Cette année, 400 écoles secondaires ont fabriqué des lanceurs de frisbee qui se sont retrouvés en compétition à Saint-Louis.