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Exclusif

Offensive de Québec pour la souveraineté alimentaire

Alimentation

Québec annoncera demain sa nouvelle politique de souveraineté alimentaire. Et selon ce que Radio-Canada a appris, Québec vise cette fois les grands distributeurs et les institutions publiques. De quelle façon pourrait-on augmenter le pourcentage de produits québécois sur les marchés? Québec voudrait que les Métro, Provigo et IGA achètent davantage au Québec. Problème : les épiceries sont souvent limitées dans leur liberté de choix, la liste des produits étant souvent déterminée par la maison mère. La nouvelle poltique vise aussi les établissements publics comme les hôpitaux. Mais qui dit produits locaux dit aussi, parfois, coûts supplémentaires. Le réseau public pourrait assumer cela?

Photo : Istock

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le gouvernement de Pauline Marois entend inciter les grandes chaînes alimentaires à s'approvisionner davantage au Québec et à mieux protéger les terres agricoles, selon les informations obtenues par Radio-Canada à la veille de la présentation de la politique de souveraineté alimentaire par le ministre de l'Agriculture, François Gendron.

Le gouvernement du Québec incitera les réseaux de distribution tels que Metro, Provigo et IGA à se doter d'une politique d'approvisionnement de produits alimentaires québécois afin de promouvoir l'achat de produits locaux sur le marché québécois.

Le journaliste Pascal Poinlane tente l'expérience d'acheter québécois à l'épicerie. Suivez-le!

En plus des initiatives personnelles, Québec entend appliquer cet objectif à ses institutions publiques. Par exemple, le gouvernement insistera pour que les dizaines de millions de repas servis dans les hôpitaux du Québec chaque année soient préparés avec des produits québécois.

Lors de la présentation de la politique sur la souveraineté alimentaire, le ministre de l'Agriculture insistera aussi sur la protection des terres agricoles alors que l'étalement urbain gruge des milliers d'hectares de terres fertiles chaque année.

Le gouvernement Marois entend aussi s'assurer que ces terres demeurent entre les mains des agriculteurs. À cet effet, Québec veut modifier la loi sur l'acquisition des terres par des non-résidents. De son côté, l'Union des producteurs agricoles (UPA) fait aussi pression pour qu'une société d'État soit créée afin de bloquer la voie aux spéculateurs.

Québec souhaite par ailleurs appuyer la relève et prévoit plusieurs mesures en ce sens, dont une démarche d'accompagnement pour aider les agriculteurs à s'adapter aux changements et à augmenter leur rentabilité.

Après avoir présenté sa politique de souveraineté alimentaire, Québec devra élaborer ses plans d'action afin de la mettre en oeuvre.

Selon les informations de Martine Biron

À LIRE AUSSI : En quête d'une politique de souveraineté alimentaire

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