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Grandiose Alonso

Fernando Alonso et le champagne

Fernando Alonso et le champagne

Photo : AFP / JOSEP LAGO

Radio-Canada

Fernando Alonso a atteint son objectif à Barcelone. Il a remporté la course et a réduit son écart au classement sur Sebastian Vettel qui a dû se contenter de la 4e place.

Parti de la 5e place sur la grille, Alonso a dépassé Lewis Hamilton (Mercedes-Benz) et Kimi Raikkonen (Lotus) dans les deux premiers virages, par l'extérieur, pour se placer en 3e position derrière Vettel.

Il a ensuite au tout début de son deuxième relais doublé l'Allemand, qui était aux puits. Il a ensuite pris la tête de l'épreuve en avalant le détenteur de la pole position Nico Rosberg (Mercedes-Benz) au 13e tour.

Ferrari a fait le reste, car malgré 3 autres arrêts aux puits, Alonso a pu garder le commandement et remporter la course au bout des 66 tours. Il inscrit la 32e victoire de sa carrière et offre une 221e victoire à Ferrari. Alonso n'a plus que 17 points de retard sur Vettel au classement général.

« Ce n'était pas si difficile de trouver le bon compromis entre la performance et la dégradation des pneus, car notre voiture était très efficace, a dit Alonso. Et je n'ai presque pas eu de circulation devant moi. J'ai attaqué à 90 % et j'ai réussi à creuser l'écart, alors que si j'avais attaqué à 100 % j'aurais détruit les pneus. »

Kimi Raikkonen a fini 2e grâce à une stratégie de trois arrêts, tandis que Felipe Massa a accompagné son coéquipier sur le podium. Il a repoussé Vettel à la 4e position après que son équipe a décidé de changer de stratégie, le faisant rentrer aux puits quatre fois au lieu de trois.

« Ce sont de bons points, a affirmé Vettel. Bien sûr, nous voulions davantage, mais nous n'avions pas les pneus pour nous battre avec les meilleurs. Au début de la course, tout s'est plutôt bien passé, mais nous avons essayé de tenir une stratégie à trois arrêts. C'était un mauvais choix, il valait mieux miser sur quatre. Notre voiture est assez rapide pour rivaliser [avec Lotus et avec Ferrari]. Mais en course, il faut vraiment faire attention à ses pneus, c'est totalement différent de la qualification. Il y a quelque chose que nous faisons qui use trop rapidement les pneus. »

Avec sa 2e position, Raikkonen n'a plus que 4 points de retard sur l'Allemand, meneur au classement, mais plus que jamais menacé.

Kimi Raikkonen devant Nico Rosberg à Barcelone

Kimi Raikkonen devant Nico Rosberg à Barcelone

Photo : AFP / LLUIS GENE

« Notre stratégie n'était pas gagnante. Or, dans notre équipe, nous ne sommes contents que quand nous gagnons, a dit Raikkonen. Et si nous terminons au 2e rang, il faut parfois s'en contenter, même si on est déçus. Nous sommes encore dans le coup, Fernando nous a juste repris quelques points. »

Partie de la première ligne de la grille, l'équipe Mercedes-Benz n'a pas fait de grosses étincelles. Détenteur de la pole, Nico Rosberg a fini 6e et Lewis Hamilton, parti de la 2e place, a terminé 12e, très handicapé par l'usure de ses pneus. On l'a entendu dire à son ingénieur pendant la course : « Je ne peux pas rouler plus lentement! »

L'équipe McLaren peut-être contente, car elle a placé ses deux voitures dans le top 10. Jenson Button a fini 8e devant son coéquipier Sergio Perez, à qui on a demandé en fin de course de rester sagement derrière. Ce n'est pas dans les habitudes de la maison, mais les points valent très cher cette saison pour McLaren.

Pirelli au pilori

Le manufacturier italien est durement critiqué par les équipes, par les amateurs et par la presse après un Grand Prix d'Espagne qui a vu trop de pilotes gérer au lieu de piloter. Seulement trois pilotes dans le top 10 ont maintenu une stratégie de trois arrêts. Pirelli admet que quatre arrêts, c'est trop.

« Nous visons de 2 à 3 arrêts, a dit le directeur de Pirelli Motorsports. C'était trop aujourd'hui. Notre approche a été trop agressive, et ça n'a pas marché. Nous allons modifier nos pneus, probablement pour Silverstone. » 

Résultats du Grand Prix d'Espagne :

  1. Fernando Alonso (ESP/Ferrari) à la moyenne de 185,605 km/h
  2. Kimi Raikkonen (FIN/Lotus-Renault) à 9,338 secondes
  3. Felipe Massa (BRA/Ferrari) 26,049
  4. Sebastian Vettel (GER/Red Bull-Renault) 38,273
  5. Mark Webber (AUS/Red Bull-Renault) 47,963
  6. Nico Rosberg (GER/Mercedes) 1:08,020
  7. Paul di Resta (GBR/Force India-Mercedes-Benz) 1:08,988
  8. Jenson Button (GBR/McLaren-Mercedes-Benz) 1:19,506
  9. Sergio Perez (MEX/McLaren-Mercedes-Benz) 1:21,738
  10. Daniel Ricciardo (AUS/Toro Rosso-Ferrari) 1 tour
  11. Esteban Gutierrez (MEX/Sauber-Ferrari) 1 tour
  12. Lewis Hamilton (GBR/Mercedes) 1 tour
  13. Adrian Sutil (GER/Force India-Mercedes-Benz) 1 tour
  14. Pastor Maldonado (VEN/Williams-Renault) 1 tour
  15. Nico Hülkenberg (GER/Sauber-Ferrari) 1 tour
  16. Valtteri Bottas (FIN/Williams-Renault) 1 tour
  17. Charles Pic (FRA/Caterham-Renault) 1 tour
  18. Jules Bianchi (FRA/Marussia-Cosworth) 2 tours
  19. Max Chilton (GBR/Marussia-Cosworth) 2 tours

Abandons :

  • Romain Grosjean (FRA/Lotus): suspension arrière droite cassée, 9e tour
  • Giedo van der Garde (NED/Caterham): roue arrière gauche perdue, 22e tour
  • Jean-Éric Vergne (FRA/Toro Rosso): suite dégâts causés par accrochage dans les puits avec Nico Hülkenberg, 53e tour
Fernando Alonso à Barcelone

Fernando Alonso à Barcelone

Photo : AFP / LLUIS GENE

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