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Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le maire de Richmond est ouvert à l'idée de tenir un référendum sur la question de la fluoration de l'eau potable. Marc-André Martel soutient que les citoyens devront toutefois en faire la demande.
Dans son rapport, la commission parlementaire tenue la semaine dernière à Québec est favorable à la pratique, mais elle considère qu'une plus grande transparence sur les données scientifiques et une mise à jour régulière de celles-ci sont souhaitables.
Pour les opposants à la fluoration dans la municipalité de Richmond, c'est un début. « C'est certain qu'on aurait voulu avoir l'interdiction de la fluoration, mais c'est somme toute quand même assez positif pour faire évoluer le dossier », souligne une membre du Regroupement des citoyens pour une eau saine à Richemond, Marilène Pronovost.
Forts d'une pétition signée par 40 % des citoyens adultes de Richmond, les opposants ont le sentiment de pouvoir obtenir la tenue d'un référendum sur la question. « On va continuer à faire les démarches qu'il faut pour que Richmond puisse arrêter de mettre du fluor dans son eau », ajoute Mme Pronovost.
Si Richmond devait renverser la vapeur et cesser d'ajouter du fluor dans son eau, la facture pourrait être salée, mais malgré cela le maire fait preuve d'ouverture. « C'est une grosse question. C'est quelque chose qu'on analysera parce qu'il y a des coûts inhérents à tout ça, mais si je vois en fin de compte qu'il y a un intérêt, fort probablement qu'on le fera », affirme Marc-André Martel.
L'arrêt de la fluoration de l'eau avait déjà été évoqué puis l'idée avait été abandonnée l'automne dernier. En vertu d'une entente signée avec l'Agence de la santé, la Ville devait rembourser 80 % de l'aide reçue, soit 250 000 $ si elle décidait de cesser la fluoration de l'eau.