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Turkménistan : la chute de cheval du président censurée

Le président Gurbanguly Berdymukhamedov est tombé de son cheval lors d'une course de chevaux en périphérie de la capitale, Ashgabat.

Le président Gurbanguly Berdymukhamedov est tombé de son cheval lors d'une course de chevaux en périphérie de la capitale, Ashgabat.

Photo : AFP / IGOR SASIN

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Voir son président plonger tête première en chutant d'un cheval serait un choc pour n'importe quel citoyen. Mais au Turkménistan, un pays mené d'une main de fer par Gurbanguli Berdymukhamedov, nombreux sont ceux qui n'ont pas pu voir de telles images.

Il semblerait que le président n'a pas subi de blessures graves lors de sa chute, survenue dimanche dans un hippodrome situé en périphérie de la capitale, Ashgabat. Ce qui n'est pas le cas de l'orgueil de M. Berdymukhamedov, 55 ans, affecté d'un culte de la personnalité et qui se dépeint comme un homme tout-puissant qui ne connaît jamais l'échec.

Si des milliers de personnes ont assisté à la course de chevaux, la télévision d'État a coupé la scène en arrêtant la retransmission juste avant la chute disgracieuse du président. Les articles publiés sur l'événement le prononcent par ailleurs grand vainqueur de la compétition.

Tous les médias du Turkménistan sont sous la coupe du pouvoir officiel, et les critiques envers le président sont carrément inexistantes.

Selon un groupe d'opposition en exil, les autorités examinaient soigneusement les ordinateurs et appareils intelligents des passagers en partance de l'aéroport d'Ashgabat pour s'assurer qu'aucune image ne circulerait dans le monde au sujet de cet épisode gênant.

Le pays, entouré par la mer Caspienne, l'Iran, l'Afghanistan et l'Ouzbékistan, abrite une population de cinq millions de personnes.

La Presse Canadienne

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