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Droits de scolarité : Marois appelle au compromis

La première ministre Pauline Marois

La première ministre Pauline Marois

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La première ministre Pauline Marois a ouvert le Conseil national du Parti québécois (PQ), à Drummondville, en livrant un plaidoyer en faveur d'un compromis entre la gratuité scolaire et une hausse importante des frais de scolarité.

Devant les jeunes de son parti, vendredi, la première ministre a laissé entendre que les partisans de la gratuité scolaire et les recteurs devront se rallier à la position mitoyenne proposée par le gouvernement lors du Sommet sur l'enseignement supérieur qui aura lieu les 25 et 26 février prochains.

« Entre ceux qui proposent la gratuité scolaire, un scénario qui va être examiné aussi au sommet, et ceux qui prônent une hausse importante des droits de scolarité, moi je crois qu’il y a certainement une position de compromis possible. »

— Une citation de  Pauline Marois

Cette semaine, l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSE) a annoncé qu'elle quitterait le Sommet si le gouvernement Marois ne remplissait pas trois conditions, dont celle d'inclure le principe de la gratuité scolaire dans les sujets abordés.

Répondant à l'ultimatum de l'ASSE, le ministre de l'Éducation, Pierre Duchesne, a invité les associations étudiantes à discuter de la gratuité, tout en maintenant que cette approche n'était pas envisagée par son gouvernement à moyen terme.

De son côté, la rectrice de l'Université McGill, Heather Munroe-Blum, a qualifié de « farce » le Sommet sur l'enseignement supérieur dans une entrevue accordée au journal Le Devoir. Elle a déploré l'absence des gens d'affaires lors des rencontres préparatoires du sommet et affirmé qu'il s'agissait de « théâtre ».  Elle ne croit pas que la hausse des droits de scolarité proposée par le gouvernement de Jean Charest était exagérée. « À mon avis, ce n'était pas assez fort », a-t-elle dit.

Les jeunes péquistes pour le gel

Plus tôt vendredi, l'aile jeunesse a annoncé ses couleurs en décrétant qu'elle présenterait une résolution en faveur d'un gel des droits de scolarité tendant vers la gratuité à long terme.

Le président sortant du Conseil national des jeunes du PQ, Frédéric Saint-Jean, a déposé en début de soirée un mémoire contenant une proposition favorable au gel des droits de scolarité jusqu'à ce que le taux de diplomation universitaire rejoigne la moyenne canadienne.

Une fois cet objectif atteint, la proposition indique qu'il faudra réduire progressivement les droits jusqu'à la gratuité scolaire, a indiqué M. St-Jean en entrevue, après le discours de Mme Marois.

M. St-Jean a affirmé que l'aile jeunesse souhaite débattre de cette proposition dimanche au Conseil national du PQ.

La première ministre y a répondu en disant que le Conseil se prêtait bien à ce genre de débat.

Électrification et souveraineté

Lors de son discours, Mme Marois a aussi parlé de l'électrification des transports, une de ses priorités. « Je veux faire de l'électrification des transports le chantier du 21e siècle pour le Québec », a-elle lancé. 

Au chapitre de l'indépendance, elle a appelé les jeunes à se servir des réseaux sociaux pour faire avancer l'idée. « L'indépendance a besoin de votre parole », a t-elle dit en conclusion. 

Le Conseil national du Parti québécois, qui rassemble environ 450 militants péquistes, se déroule toute la fin de semaine à Drummondville.

Avec les informations de La Presse canadienne

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