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Un moteur surpuissant et propre, créé à l'Université de Sherbrooke, pourrait révolutionner le monde des transports

Un moteur, plus propre, créé à l'Université de Sherbrooke pourrait conduire à des transports plus efficaces.
Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Un moteur, de la grosseur d'un ballon de football et de la puissance d'une Ferrari, a été créé à l'Université de Sherbrooke

Des chercheurs de l'Université de Sherbrooke s'illustrent avec la conception d'un moteur de la puissance d'une Ferrari, mais de la grosseur d'un ballon de football. Leurs travaux figurent dans les dix découvertes de l'année 2012 du magazine Québec Science.

« La grande particularité de ce moteur, c'est qu'il y a une seule pièce mobile pour réaliser essentiellement tout ce que fait un moteur traditionnel », explique le professeur au Département de génie mécanique de l'Université de Sherbrooke et l'un des penseurs de cette technologie, Jean-Sébastien Plante.

« Comment on fait ça? On utilise des moteurs d'avion, des réacteurs d'avion et on vient les placer en rotation sur un disque qui tourne à très haute vitesse. Ça donne la particularité d'avoir un moteur qui est extrêmement puissant tout en étant extrêmement compact », ajoute-t-il.

Les chercheurs travaillent sur le projet depuis cinq ans. « On s'est lancé comme défi d'essayer de créer le moteur qui aurait la plus grande puissance pour une certaine masse ou un volume donné », dit M. Plante.

Ce moteur pourrait avoir beaucoup d'applications. « On pourrait penser à un étendeur d'autonomie ou à un range extender pour les voitures électriques. On peut aussi penser aux unités auxiliaires de puissance d'aviation, les génératrices, à une source de puissance pour les robots », indique-t-il.

Un moteur propre

Le moteur peut utiliser n'importe quel carburant et être une alternative plus verte. « Il a été conçu, au départ, pour être capable d'utiliser l'hydrogène, un carburant propre qui ne produit aucune émission de carbone », explique le professeur.

La prochaine étape pour l'équipe de chercheurs est de concrétiser les pourparlers avec une entreprise québécoise pour tester le prototype en dehors du laboratoire.

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