Le Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent affirme être pacifique

Serge Fortier, un opposant aux gaz de schistes, propose aux membres du comité de manger un champignon contre de l’argent, sans leur dire s’il est vénéneux ou comestible.
Prenez note que cet article publié en 2013 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent affirme être pacifique et ne représenter aucun danger de terrorisme écologique.
Selon le quotidien La Presse, la GRC et le Service canadien de renseignement de sécurité ont à l'oeil les opposants au gaz de schiste, estimant qu'ils pourraient poser un risque de radicalisation.
Serge Fortier, le porte-parole du Regroupement interrégional sur le gaz de schiste de la Vallée du Saint-Laurent, est surpris. Il soutient que son mouvement ne présente aucun danger.
Serge Fortier précise que le regroupement pourrait aller jusqu'à la désobéissance civile, mais toujours de façon pacifique.
Nous, on a choisi des manières pacifiques de contester. Ce n'est pas parce qu'on s'assoit dans le milieu du chemin pour bloquer un camion qu'on est des criminels. Faut faire la différence entre un terroriste qui va faire sauter un puits et quelqu'un qui va s'asseoir pour défendre ses droits.
Selon Serge Fortier, il y a des opposants au gaz de schiste qui sont plus radicaux, mais qui ne font pas partie du Regroupement. « Il y a des gens qui sont plus émotifs que d'autres. Il y a des gens plus radicaux. Ces gens-là ne sont pas attirés par notre mouvement parce qu'ils nous trouvent trop lambins. »