École Rose-des-Vents : les parents déçus par le recours en appel de la C.-B.

Dominique Robeyns, présidente de l'Association des parents de l'école Rose-des-Vents
La décision de la Colombie-Britannique de faire appel d'une victoire juridique remportée en octobre par les parents d'élèves de l'école Rose-des-Vents provoque l'amertume à Vancouver.
La Cour suprême de la province avait alors jugé que l'établissement n'offrait pas de locaux et de transport scolaire similaires à ceux proposés aux enfants des écoles anglophones environnantes.
Elle statuait que la situation portait atteinte à la Charte canadienne des droits et libertés.
« C'est très frustrant », déclare la présidente du conseil scolaire francophone, Alexandra Greenhill, en rappelant que les contribuables devront payer les frais juridiques de cette procédure « interminable ».
« En fin de compte, on va gagner parce que toutes les causes similaires au pays ont eu une résolution positive pour les parents et les communautés francophones », souligne-t-elle.
La présidente de l'Association de l'école Rose-des-Vents, Dominique Robeyns, est du même avis.
« La charte dit clairement que si les anglophones sont gâtés, les francophones peuvent être gâtés de la même manière. Et si les anglophones à Vancouver sont gâtés, il n'y a pas de raison que les francophones ne puissent pas l'être non plus », explique-t-elle.
L'école Rose-des-Vents accueille 350 écoliers dans un local prévu pour 200 enfants.
À lire également et pour voir la décision de la cour de première instance : École Rose-des-Vents : les parents obtiennent raison devant la cour (31 octobre 2012)