Lueur d'espoir dans le conflit à Codiac Transpo

Des employés syndiqués manifestent devant le garage de Codiac Transpo à Moncton.
Photo : Guy R. LeBlanc/Radio-Canada
Le syndicat qui représente les employés de Codiac Transpo en lock-out se dit prêt à accepter une hausse de salaire moindre que celle exigée jusqu'ici.
Devant le conseil municipal lundi soir, à Moncton, le président du Syndicat uni du transport, George Turple, a déclaré qu'il recommanderait une hausse de 2,75 % sur cinq ans.
Les syndiqués avaient rejeté une offre similaire au mois d'avril.
Le trésorier du syndicat, Alan McGrath, souhaite que les deux parties trouvent un terrain d'entente sous peu.
« Je crois qu'il est temps de remettre les autobus sur le chemin pour le public. »
Le Syndicat doit présenter la nouvelle proposition à ses membres dans les prochains jours.
« Je crois qu'on a encore le soutien de nos membres, et on va voir si le conseil va accepter, souligne M. McGrath. La bataille n'est pas finie, mais peut-être est-ce le temps de reculer un peu. »
La ville « optimiste »
Tandis que le Syndicat uni du transport souhaite une augmentation salariale de 2,75 % par an sur cinq ans, les augmentations moyennes offertes par la Ville sont de 2,23 % par année.
« On est heureux que le Syndicat ait réduit ses attentes salariales, souligne le directeur général de la Ville de Moncton, Jacques Dubé. Ils sont plus proches [de notre offre], mais ils ne sont pas encore assez proches. »
Il admet cependant que la Ville est optimiste, et qu'elle se penchera sur cette éventuelle proposition.
Si la proposition est approuvée par les membres et le conseil municipal, le Syndicat croit que le service d'autobus pourrait reprendre dès la semaine prochaine.
Le transport en commun à Moncton est paralysé depuis le 27 juin.