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Le Maroc bloque un bateau pro-avortement

Des manifestants marocains anti-avortement, devant l'entrée du port de Smir

Des manifestants marocains anti-avortement, devant l'entrée du port de Smir

Photo : AFP / Fadel Senna

Radio-Canada

Le port de Smir, sur la côte méditerranéenne du Maroc, a été fermé et bloqué jeudi par des navires de guerre. Les autorités marocaines voulaient empêcher l'accostage du bateau Women on Waves, qui appartient à une organisation néerlandaise de défense de l'avortement.

« Malgré cet obstacle et la présence renforcée de la police marocaine, Women on Waves ne laissera pas cela empêcher la diffusion de l'information sur la disponibilité de médicaments abortifs pour les femmes marocaines », a déclaré l'organisation dans un communiqué. Elle a ajouté qu'elle travaillait à une stratégie de rechange pour que le bateau puisse rejoindre les côtes marocaines.

Sur Twitter, l'organisation a ensuite déclaré que le bateau avait atteint le port. Elle n'a pas donné plus de précisions.

Un responsable gouvernemental marocain a précisé que le port avait été fermé pour des « manoeuvres militaires », sans en dire plus.

La fondatrice de Women on Waves, Rebecca Gomperts, a pour sa part été prise à partie par des manifestants marocains qui brandissaient des images d'embryons ensanglantés. Ils ont crié « terroriste » et « assassin » à son intention et ont été repoussés par la police lorsqu'ils ont tenté de s'approcher d'elle.

Mme Gomperts était présente à Smir pour accueillir le bateau, qui tente sa première mission dans un pays musulman. Women on Waves a été invité par une association locale de défense du droit des femmes qui milite pour la légalisation de l'avortement dans le royaume.

Selon les militants des droits des femmes, de 600 à 800 avortements sont pratiqués chaque jour au Maroc, mais seulement 250 par des médecins qualifiés.

Le ministère marocain de la Santé a déclaré dans un communiqué n'avoir « autorisé aucune partie ou médecin ne résidant pas au Maroc à effectuer cette intervention médicale ».


Associated Press

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