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Chaque jour, deux millions de gallons d'eau percolent dans la mine. Cette eau est acheminée dans un gros réservoir où elle décante. Les pompes présentes dans la mine sont capables de de récupérer 5 millions de gallons par jour.
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Fermée depuis dix ans, Mine Jeffrey pourrait recommencer à extraire de l'amiante chrysotile au printemps 2013. Depuis près de deux ans, les travailleurs de l'amiante d'Asbestos se préparent à la relance de cette mine souterraine.
À l'heure actuelle, quelque 150 millions de dollars ont déjà été investis par les actionnaires pour aménager les galeries, qui pourraient ne jamais servir. Environ 40 millions de dollars sont encore nécessaires pour assurer la relance de l'entreprise.
Cette mine descend à près de 670 mètres sous terre. Selon le président de Mine Jeffrey, il serait possible d'y extraire 20 000 tonnes de minerai par jour. Il y aurait assez de ressources pour suffire à la demande pendant 50 ans.
« Nous avons la possibilité de faire 200 000 tonnes de fibres chrysotiles par année, ce qui couvrirait à peu près 10 % du marché. Ce marché est évalué à 2 millions de tonnes par année », soutient Bernard Coulombe.
Une nouvelle mine
« Nous avons décidé d'aller sous terre plutôt que de grossir le trou parce que c'est moins cher. Agrandir coûterait 300 millions de dollars. Aller en profondeur nous permet aussi d'éviter de créer de fausses montagnes artificielles de roches », explique M. Coulombe.
Une fois en exploitation, Mine Jeffrey pourrait donner de l'emploi à 500 personnes et approvisionner en amiante chrysotile entre 25 et 30 clients situés en Inde, en Malaisie, au Laos, au Mexique, en Indonésie et au Bangladesh, entre autres.
Si tout va bien, Mine Jeffrey pourrait démarrer sa production en mars 2013.
Le plan de Mine Jeffrey d'Asbestos. Après avoir exploité le minerai à ciel ouvert, les opérations seront concentrées sous terre. La mine d'Asbestos existe depuis 133 ans.
Bernard Coulombe, le président de Mine Jeffrey, explique la configuration de la mine souterraine où on retrouve 10 km de galeries. Une mine souterraine doit être entièrement construite d'avance et mise en opération d'un seul coup.
Pour circuler à l'intérieur de la mine souterraine, les employés communiquent leurs intentions par téléphone.
La « Mariane », l'ascenseur qui permet de voyager entre les étages de la mine souterraine.
Un employé signifie à un autre employé, situé sur un étage supérieur, qu'il souhaite prendre l'ascenseur. Pour se faire, il utilise une corde qui émet un son. Selon l'endroit où il veut se rendre, il émettra un nombre de coups précis.
Mine Jeffrey est équipée d'un treuil à tambour ultra performant. Sa valeur est estimée à 10 millions de dollars. Une dizaine d'entreprises dans le monde possèdent une telle pièce d'équipement.
Un aperçu du treuil à tambour. « C'est l'équipement principal de la mine souterraine », soutient Bernard Coulombe.
Le treuil à tambour descend jusqu'à 240 pieds de profondeur. Il voit à monter des chargements de minerai à une vitesse de 55 km/h. Grâce à cet équipement, il sera possible de sortir 20 000 tonnes de minerai par jour de la mine.
Chaque jour, le treuil à tambour et ses deux cages de chargement sont inspectés minutieusement afin de s'assurer de sa sécurité. L'inspecteur est présentement sur l'une des cages de chargement.
À l'entrée des galeries d'exploitation, on aperçoit des bandes jaunes qui virevoltent au vent et qui permettent d'indiquer qu'il y a de l'air qui circule à l'intérieur de la mine.
En direction d'une des galeries d'extraction du minerai. Au total, on y retrouve plus de 10 km de galeries.
Le président de Mine Jeffrey, Bernard Coulombe, explique que la noirceur est primordiale dans une mine.
La mine n'est pas illuminée volontairement. « C'est une question de sécurité. Ça permet de mieux se voir, de voir les équipements qui sont tous éclairés », explique M. Coulombe.
L'entrée des galeries d'exploitation. À l'heure actuelle, les actionnaires ont injecté quelque 150 millions de dollars dans Mine Jeffrey. « Il nous reste encore 40 millions de dollars à mettre », soutient M. Coulombe.
Ce sont dans ces endroits que sera dynamité le minerai. Au total, on retrouve 90 points de chargement dans la mine.
On retrouve des milliers de boulons de soutènement dans la mine souterraine. Incrustrés à 20 pieds de profondeur, le tout cimenté et recouvert de treillis d'acier, ces boulons permettent de garder bien en place les murs.
Bernard Coulombe explique que la mine sera équipée de quatre concasseurs, qui valent 1 million de dollars chacun, qui verront à casser le minerai en plus petits morceaux.
Chaque jour, deux millions de gallons d'eau percolent dans la mine. Cette eau est acheminée dans un gros réservoir où elle décante. Les pompes présentes dans la mine sont capables de récupérer 5 millions de gallons par jour si le besoin s'en fait sentir.
L'une des pompes qui sortent l'eau de la mine. « C'est une eau très propre qui provient de la nappe phréatique », assure Bernard Coulombe.
Le minerai arrive par convoyeur à cet endroit et il est déversé dans ce système qui l'acheminera à son tour dans deux grandes cheminées de 200 pieds de profondeur.
L'une des trois sous-stations électriques de la mine souterraine. Cette sous-station voit à faire fonctionner les équippements comme les convoyeurs et le treuil. Elle aura coûté 2 millions de dollars.
La salle de refuge. C'est ici que les employés trouveront refuge en cas d'accident. Cette salle sert aussi de salle à manger.
Toutes les portes sont en métal. Comme la mine a été inondée entre 2002 et 2012, les portes et plusieurs équipements devront être réparés.
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Le plan de Mine Jeffrey d'Asbestos. Après avoir exploité le minerai à ciel ouvert, les opérations seront concentrées sous terre. La mine d'Asbestos existe depuis 133 ans.
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Le plan de Mine Jeffrey d'Asbestos. Après avoir exploité le minerai à ciel ouvert, les opérations seront concentrées sous terre. La mine d'Asbestos existe depuis 133 ans.Photo :
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Bernard Coulombe, le président de Mine Jeffrey, explique la configuration de la mine souterraine où on retrouve 10 km de galeries. Une mine souterraine doit être entièrement construite d'avance et mise en opération d'un seul coup.Photo :
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Pour circuler à l'intérieur de la mine souterraine, les employés communiquent leurs intentions par téléphone.Photo :
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La « Mariane », l'ascenseur qui permet de voyager entre les étages de la mine souterraine.Photo :
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Un employé signifie à un autre employé, situé sur un étage supérieur, qu'il souhaite prendre l'ascenseur. Pour se faire, il utilise une corde qui émet un son. Selon l'endroit où il veut se rendre, il émettra un nombre de coups précis.Photo :
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Mine Jeffrey est équipée d'un treuil à tambour ultra performant. Sa valeur est estimée à 10 millions de dollars. Une dizaine d'entreprises dans le monde possèdent une telle pièce d'équipement.Photo :
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Un aperçu du treuil à tambour. « C'est l'équipement principal de la mine souterraine », soutient Bernard Coulombe.Photo :
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Le treuil à tambour descend jusqu'à 240 pieds de profondeur. Il voit à monter des chargements de minerai à une vitesse de 55 km/h. Grâce à cet équipement, il sera possible de sortir 20 000 tonnes de minerai par jour de la mine.Photo :
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Chaque jour, le treuil à tambour et ses deux cages de chargement sont inspectés minutieusement afin de s'assurer de sa sécurité. L'inspecteur est présentement sur l'une des cages de chargement.Photo :
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À l'entrée des galeries d'exploitation, on aperçoit des bandes jaunes qui virevoltent au vent et qui permettent d'indiquer qu'il y a de l'air qui circule à l'intérieur de la mine.Photo :
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En direction d'une des galeries d'extraction du minerai. Au total, on y retrouve plus de 10 km de galeries.Photo :
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Le président de Mine Jeffrey, Bernard Coulombe, explique que la noirceur est primordiale dans une mine.Photo :
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La mine n'est pas illuminée volontairement. « C'est une question de sécurité. Ça permet de mieux se voir, de voir les équipements qui sont tous éclairés », explique M. Coulombe.Photo :
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L'entrée des galeries d'exploitation. À l'heure actuelle, les actionnaires ont injecté quelque 150 millions de dollars dans Mine Jeffrey. « Il nous reste encore 40 millions de dollars à mettre », soutient M. Coulombe.Photo :
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Ce sont dans ces endroits que sera dynamité le minerai. Au total, on retrouve 90 points de chargement dans la mine.Photo :
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On retrouve des milliers de boulons de soutènement dans la mine souterraine. Incrustrés à 20 pieds de profondeur, le tout cimenté et recouvert de treillis d'acier, ces boulons permettent de garder bien en place les murs.Photo :
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Bernard Coulombe explique que la mine sera équipée de quatre concasseurs, qui valent 1 million de dollars chacun, qui verront à casser le minerai en plus petits morceaux.Photo :
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Chaque jour, deux millions de gallons d'eau percolent dans la mine. Cette eau est acheminée dans un gros réservoir où elle décante. Les pompes présentes dans la mine sont capables de récupérer 5 millions de gallons par jour si le besoin s'en fait sentir.Photo :
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L'une des pompes qui sortent l'eau de la mine. « C'est une eau très propre qui provient de la nappe phréatique », assure Bernard Coulombe.Photo :
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Le minerai arrive par convoyeur à cet endroit et il est déversé dans ce système qui l'acheminera à son tour dans deux grandes cheminées de 200 pieds de profondeur.Photo :
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L'une des trois sous-stations électriques de la mine souterraine. Cette sous-station voit à faire fonctionner les équippements comme les convoyeurs et le treuil. Elle aura coûté 2 millions de dollars.Photo :
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La salle de refuge. C'est ici que les employés trouveront refuge en cas d'accident. Cette salle sert aussi de salle à manger.Photo :
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Toutes les portes sont en métal. Comme la mine a été inondée entre 2002 et 2012, les portes et plusieurs équipements devront être réparés.Photo :