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François Legault veut amadouer les syndicats

François Legault, au 25e jour de la campagne

François Legault, au 25e jour de la campagne

Florence Meney
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

François Legault se dit prêt à négocier avec les syndicats pour atténuer l'impact des changements qu'il propose s'il prend les commandes du pouvoir le 4 septembre prochain.

Le chef de la Coalition avenir Québec (CAQ) a indiqué qu'il était convaincu de pouvoir s'entendre avec les organisations syndicales. Comme gage de sa bonne foi, il se dit prêt à négocier les modalités des changements qu'il préconise.

Sans chiffrer ses dires, il indique qu'il pourrait « compenser » financièrement les organisations syndicales pour les pertes de cotisations qu'elles subiraient avec son plan prévoyant l'abolition de 7000 postes dans la fonction publique et chez Hydro-Québec.

« Ce serait des peanuts par rapport aux économies qu'on pourra faire », a indiqué le chef de la CAQ au quotidien Le Soleil.

Les syndicats ont vivement réagi aux déclarations de François Legault, précisant que les syndicats ne sont pas à vendre. Le président de la FTQ pense même que la paix sociale est en jeu.

Celui-ci, lors d'une rencontre avec la presse en après-midi à Repentigny, n'a pas renchéri sur ce thème, répétant tout bonnement qu'il avait l'intention d'avoir une bonne discussion franche avec les syndicats et que son credo demeurait d'être ferme sur les objectifs et souple sur les moyens. En ce sens, dit-il, la question des cotisations était un exemple.

Jean Charest s'en prend aux intentions de François Legault

Jean Charest a de son côté attaqué le projet de réforme de l'État de la CAQ, traitant M. Legault « d'arrogant ». « Où est-ce qu'il va couper, comment il va couper, qui il va couper? Ça, il ne le dira pas avant [le vote]. [...] Mais ce n'est pas grave, parce que dans le cas des syndicats, voyez-vous, ce n'est pas un gros problème. Eux autres, ils sont achetables pour des peanuts, a ironisé M. Charest. Et des peanuts, c'est quelques millions de dollars. »

Une métaphore du dernier droit

Au 25e jour de la campagne, François Legault a choisi de tenir un point de presse près de la piste du Grand Prix de Trois-Rivières. Il souhaitait ainsi illustrer le dernier droit de la campagne et sa volonté de former le prochain gouvernement, qu'il veut majoritaire.

François Legault se présente une fois de plus comme le seul parti capable de faire le ménage, par opposition au « vieux partis », dont les mains sont attachées avec les syndicats, dans le cas du Parti québécois, dit-il, et qui ne pourra faire fi des « petits amis » dans le cas du Parti libéral.

« « Je pense que cela devient comme factuel que cela serait difficile, mais on peut toujours espérer que les vieux partis mettent de l'eau dans leur vin. » »

— Une citation de  François Legault

Il a aussi lancé un autre appel aux anglophones et allophones du Québec, trop souvent « pris pour acquis », dit-il par ses adversaires.

Samedi, le chef caquiste fait des arrêts à Laval, à Repentigny et dans sa propre circonscription de L'Assomption.

Pour me joindre :

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