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Cadre financier : Jean Charest joue la carte de la rigueur

Jean Charest et son équipe.

Jean Charest et son équipe.

Lili Boisvert
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Parti libéral du Québec prévoit un resserrement des dépenses dans son cadre financier, présenté par son chef, vendredi.

Le PLQ a revu sa limite de la croissance des dépenses pour 2014-2015. Il la fixe désormais à 2 %, alors qu'elle était précédemment évaluée dans le dernier budget libéral à 3 %. Cela lui permet, selon ses calculs, de dégager un coussin de 600 millions de dollars.

Cela s'ajoute aux 300 millions de marge de manoeuvre par année déjà budgetés auxquel le parti promet de ne pas toucher. En additionnant ces sommes, le PLQ garantit un retour à l'équilibre budgétaire en 2014-2015 « et pour les années suivantes », s'il est réélu.

Les engagements totaux des libéraux se chiffrent à hauteur de 245 millions de dollars par année en moyenne, soit 1,2 milliard à la cinquième année du mandat convoité.

Jean Charest tient à se faire rassurant, promettant qu'il n'a pas l'intention de procéder à des réductions budgétaires dans les programmes sociaux malgré la réduction des dépenses annoncée. « Il y a une chose qu'on ne veut pas faire, c'est ce que Madame Marois et François Legault ont fait dans les années 1990 quand ils ont mis la hache dans les services de santé et d'éducation avec des conséquences désastreuses ».

Il prévoit plutôt « continuer » de resserrer les dépenses « au niveau administratif ».

Comme il l'avait déjà annoncé en début de campagne, le chef du PLQ a rappelé en conférence de presse son engagement de créer 250 000 emplois et sa volonté d'atteindre une situation de plein-emploi à 6 % de chômage d'ici 2017.

M. Charest a par ailleurs émis des doutes au sujet du bien-fondé de la décision de Pauline Marois de ne pas dévoiler son cadre financier avant le débat des chefs de dimanche, laissant entendre que ce n'était pas une décision dans l'intérêt des électeurs qui doivent faire un choix éclairé le 4 septembre. « Honnêtement, si elle ne veut pas chiffrer son programme... Pourquoi? Et qu'a-t-elle à cacher? », a-t-il demandé.

Le cadre financier du Parti libéral (Nouvelle fenêtre)

La CAQ a elle aussi dévoilé son cadre financier vendredi. Le parti mise sur une réduction des dépenses grâce, de prime abord, à des coupes budgétaires chez Hydro-Québec et à une économie des achats en santé.

Sur Twitter, François Legault a déclaré à propos du cadre financier libéral que celui-ci « ne présente aucun changement de cap. C'est la continuité des 9 dernières années », écrit-il.

De son côté, Jean Charest soutient que si la méthode de calcul utilisée pour chiffrer le cadre financier du PLQ est appliquée au cadre financier de la CAQ, « vous allez arriver à 12 milliards de dollars ».

Les libéraux se voient élus et majoritaires

Jean Charest a affirmé vendredi que son parti serait élu en tant que gouvernement majoritaire lors du scrutin général du 4 septembre prochain.

Le chef du PLQ n'a pas voulu envisager une autre issue au scrutin.

Comme en 2008, les libéraux misent d'abord sur l'économie pour convaincre la population québécoise de le réélire dans un contexte d'incertitudes économiques mondiales. « L'économie, c'est notre grande force à nous, ça fait partie de notre ADN », appuie M. Charest.

« « Les Québécois vont faire vraiment un choix fondé sur leur intérêt pour l'avenir et c'est d'abord un intérêt économique. » »

— Une citation de  Jean Charest

Jean Charest a refusé de rappeler à l'ordre un de ses ministres, Serge Simard, qui a loué la veille le courage du maire de Saguenay, Jean Tremblay, pour sa sortie contre la candidate péquiste de Trois-Rivières, Djemila Benhabib. Le chef libéral a éludé les questions des journalistes qui lui demandaient s'il allait rabrouer M. Simard, candidat dans Dubuc au Saguenay. « La campagne électorale doit se faire au niveau des idées et des enjeux, pas sur l'origine des uns et des autres. C'est pas ça l'enjeu de la campagne. M. Simard, quand il s'exprime, il le fait en fonction de nos valeurs à nous aussi les libéraux du Québec. Si M. Simard voit là-dedans autre chose que ça, posez la question à M. Simard », a-t-il souligné. (source: PC)

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