Les États-Unis empêcheront l'Iran d'avoir l'arme nucléaire, dit Clinton

La secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton et le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou le 16 juillet 2012 à Jérusalem
Photo : AFP / ABIR SULTAN
En visite en Israël, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a réaffirmé lundi que les États-Unis mobiliseraient tous les moyens à leur disposition pour empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire.
« Nous utiliserons toutes les composantes de la puissance américaine pour empêcher l'Iran d'accéder à l'arme nucléaire », a-t-elle déclaré après une rencontre avec le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou.
« En raison de nos efforts pour rallier la communauté internationale, l'Iran est soumis à des pressions plus fortes que jamais », a ajouté la secrétaire d'État américaine.
La déclaration d'Hillary Clinton vise à rassurer Israël, qui maintient l'ambiguïté sur son programme nucléaire et présente celui de l'Iran comme une menace pour son existence.
Tel-Aviv s'appuie sur les déclarations répétées des dirigeants de la République islamique prônant la disparition d'Israël.
La secrétaire d'État a rappelé que les « propositions de l'Iran dans le cadre des négociations du groupe 5+1(les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU [États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni plus l'Allemagne] et l'Iran n'étaient pas acceptables ».
Les derniers pourparlers à Moscou les 19 et 20 juin se sont achevés sur un constat d'échec.
L'Iran a été sommé d'arrêter l'enrichissement d'uranium à 20 %, d'échanger son stock d'uranium enrichi contre du combustible nucléaire dont il a besoin pour un programme civil, et de fermer l'usine souterraine de Fordo.
Dans le cadre d'une tournée dans la région, Hillary Clinton était plus tôt en Égypte où elle a rencontré le nouveau président islamiste et les autorités militaires. La secrétaire d'État américaine a été accueillie sous une huée de manifestants à Alexandrie, la deuxième ville du pays. La situation dans ce pays inquiète le voisin israélien, qui craint la montée des islamistes dans une Égypte considérée comme un acteur central au Proche-Orient.