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Un gène à l'origine du goût des tomates?

Production de tomates de serres

Production de tomates de serres

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La découverte d'un gène pourrait redonner du goût aux tomates industrielles, qu'une mutation génétique fait mûrir uniformément au détriment de la saveur, selon une étude publiée jeudi aux États-Unis.

Les chercheurs, qui ont étudié pendant deux étés en Espagne les gènes jouant un rôle dans le développement des tomates et de leur mûrissement, ont découvert deux protéines. GLK1 et GLK2 contrôlent le développement des chloroplastes, structures des cellules végétales qui contiennent la chlorophylle et assurent la photosynthèse, un processus convertissant l'énergie de la lumière du soleil en sucres et influant sur la saveur et la couleur des tomates.

Pour faciliter les récoltes, les cultivateurs de tomates sélectionnent depuis des décennies des variétés génétiquement modifiées qui produisent des fruits vert pâle avant de mûrir et de devenir rouges simultanément.

Ce choix dans les croisements a toutefois neutralisé une protéine qui donne de la saveur aux tomates, soutiennent les chercheurs.

« Désormais, nous savons que certaines des qualités de la tomate très importantes pour les gens existent dans d'autres variétés non industrielles, ce qui donne aux producteurs la possibilité de faire des fruits plus désirables tant par la couleur que par la saveur », assure Ann Powell, biochimiste à l'Université de Californie et l'un des auteurs des travaux.

Selon la biochimiste, cette découverte du gène à l'origine de la saveur dans des variétés de tomates sauvages et traditionnelles offre la possibilité de retrouver « des caractéristiques qui ont été perdues sans le savoir ».

La découverte pourrait avoir d'importantes retombées pour l'industrie américaine de la tomate, qui représente une récolte annuelle de plus de 15 millions de tonnes et un marché de 2 milliards de dollars par an, selon les chercheurs.

L'étude est disponible dans la revue américaine Science du 29 juin.

Avec les informations de Agence France-Presse

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