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Projet de loi spéciale : Québec solidaire invite à « réfléchir à la désobéissance civile »

Amir Khadir, co-porte-parole de Québec Solidaire

Amir Khadir, co-porte-parole de Québec Solidaire

Radio-Canada

Le député de Québec solidaire, Amir Khadir, qui dénonce le projet de loi spéciale que s'apprête à adopter le gouvernement pour mettre fin au conflit étudiant a appelé la population à « réfléchir à la possibilité de désobéir à cette loi de manière pacifique ».

Nous lançons un appel à tous les partenaires de la société, les groupes populaires, les groupes de la société civile, le Barreau du Québec, les intellectuels, les artistes engagés, les écologistes et les syndicats à réfléchir ensemble à la possibilité de désobéir à cette loi de manière pacifique.

Une citation de Amir Khadir

M. Khadir précise que son parti politique mènera également cette réflexion.

Tout en soutenant que « toute loi doit être obéie en société », M. Khadir croit que « certaines lois sont à ce point déraisonnables et injustes qu'elles interdisent même les choses qui sont les plus précieuses comme la liberté de penser et de parler. C'est ce que fait la loi matraque de M. Charest : interdire les libertés fondamentales. »

Ce gouvernement a tenté de nous faire croire que cette loi ne vise que les perturbateurs, les casseurs. Dans les faits, c'est une loi qui vise la liberté même de manifester et pas celle uniquement des étudiants.

Une citation de Amir Khadir

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Un graffiti inspiré par le conflit étudiant dans le Quartier des spectacles, à Montréal

M. Khadir se défend d'inciter la population à la désobéissance civile et de remettre en question, par le fait même, la légitimité des institutions québécoises. « Je remets en question la légitimité d'un gouvernement », a précisé M. Khadir.

Je crois que c'est ce gouvernement qui met en question, qui invalide, qui injurie, qui met en péril, qui menace le caractère et la légitimité de l'institution même imposant des lois aussi injustes qui ont une visée clairement électoraliste.

Une citation de Amir Khadir

« Québec solidaire s'engage à invalider cette loi, a ajouté M. Khadir. Nous appuyons le recours légal pour une requête en nullité de la loi. »

À la défense de Gabriel Nadeau-Dubois

Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds de la CLASSE

Gabriel Nadeau-Dubois et Jeanne Reynolds de la CLASSE

Le porte-parole de Québec solidaire estime que la loi spéciale vise directement l'un des porte-parole de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale élargie (CLASSE), Gabriel Nadeau-Dubois. M. Khadir déplore que la loi 78 invalide les injonctions émises contre les établissements d'enseignement, mais non les outrages de ceux qui sont accusés de les avoir transgressés comme c'est le cas de M. Nadeau-Dubois.

Cette loi qui est vicieuse, qui est revancharde, contient un article - l'article 30 - qui alors même que la loi va rendre caduques les injonctions émises pour la tenue des cours, des injonctions qui ont entraîné en particulier une accusation d'outrage au tribunal à Gabriel Nadeau-Dubois, la loi invalide la cause, mais pas la conséquence.

Une citation de Amir Khadir

M. Khadir, dans le but de protéger M. Nadeau-Dubois, a fait siens les propos de ce dernier qui lui ont valu une accusation d'outrage au tribunal. Il a invité d'autres députés et citoyens à faire de même pour protéger d'un « cordon de sécurité moral » le leader de la CLASSE.

Les propos reprochés à Gabriel Nadeau-Dubois sur les ondes de RDI, le 13 mai dernier

[...] Je crois qu'il est tout à fait légitime pour les étudiants et les étudiantes de prendre les moyens qui s'imposent pour faire respecter le choix démocratique qui a été fait d'aller en grève. C'est tout à fait regrettable qu'il y ait une minorité d'étudiants et d'étudiantes qui utilisent les tribunaux pour contourner la décision collective qui a été prise. Donc, je trouve cela tout à fait légitime que les gens prennent les moyens nécessaires pour faire respecter le vote de grève et si ça prend des lignes de piquetage, on croit que c'est un moyen tout à fait légitime de le faire.

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