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Achat de terres au Lac-Saint-Jean : la Banque Nationale mise sur le réchauffement climatique

Un champs au Lac-Saint-Jean
Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La Banque Nationale confirme avoir fait le pari du réchauffement climatique en lançant sa campagne d'achat de terres agricoles au Lac-Saint-Jean.

Le porte-parole de la Banque Nationale, Claude Breton, soutient que les changements climatiques pourraient avoir un effet sur la rentabilité de certaines productions dans la région.

« Dans les productions comme le grain et les céréales, on pense qu'il y a un potentiel pour faire certaines cultures qui n'apparaissent peut-être pas profitables à leur face même, mais qui vont l'être », souligne M. Breton.

L'institution financière a acquis 3100 acres de terres, mais elle pourrait mettre la main sur 12 000 acres si elle conclut toutes les négociations en cours.

Le biologiste Claude Villeneuve, coauteur du livre Vivre les changements climatiques, croit aussi qu'il existe un potentiel intéressant dans une région comme le Lac-Saint-Jean.

« C'est un pari qui est d'autant moins risqué que le phénomène des changements climatiques est bien avéré, mentionne M. Villeneuve. Ce qu'on prévoit ici, c'est un réchauffement, mais sans nécessairement de grandes sécheresses. »

Des températures plus chaudes offrent la possibilité d'améliorer les rendements et de développer des cultures jusqu'à maintenant difficiles au Saguenay-Lac-Saint-Jean, comme le maïs-grain, utilisé pour les biocarburants.

Le biologiste rappelle aussi que le besoin en céréales augmente avec l'augmentation de la population et la baisse de rendements agricoles dans des régions plus chaudes.

Selon Claude Villeneuve, le développement de l'agriculture au nord reste tout de même limité. « On est pas mal dans les limites avec l'Abitibi, dans les régions nordiques, parce que les sols sont minces, constitués par la forêt boréale », dit-il.

Le réchauffement climatique peut aussi avoir des effets négatifs tels qu'une présence plus grande d'insectes ravageurs qui survivraient à des hivers moins froids et des étés plus longs, mais moins chauds, ce qui réduirait les rendements.

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