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Les médecins au Nouveau-Brunswick s'opposent à la fracturation hydraulique

Recherche du gaz de schiste

Équipement de recherche du gaz de schiste.

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Collège des médecins de famille du Nouveau-Brunswick demande un moratoire sur les activités gazières par fracturation hydraulique dans la province jusqu'à ce que cette méthode fasse l'objet d'études approfondies.

Dans une lettre adressée à tous les députés provinciaux, la présidente du Collège, la Dre Anick Pelletier, explique que les médecins sont préoccupés par la possible contamination de l'eau potable ou de l'air.

La méthode de fractionnement hydraulique consiste à injecter dans le sol de grandes quantités d'eau contenant divers produits chimiques afin de briser les couches de schiste et libérer le gaz naturel qu'elles contiennent.

Selon la Dre Pelletier, les risques associés à cette méthode surpassent les bénéfices que peut apporter l'exploitation du gaz de schiste.

Le ministre de l'Environnement, Bruce Fitch, dit comprendre cette préoccupation. C'est pourquoi, ajoute-t-il, son gouvernement va resserrer la réglementation qui encadre cette industrie dans la province et qui protège l'environnement.

Le chef intérimaire de l'opposition, le libéral Victor Boudreau, affirme que la lettre des médecins appuie la prise de position de son parti. Les libéraux réclament un moratoire jusqu'à l'imposition des nouvelles règles.

Avec les informations de La Presse canadienne

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