Négociations rompues : des étudiants manifestent leur mécontentement

Des manifestants sont entrés à l'intérieur de l'édifice Marie-Guyart.
La journée de manifestation de mercredi à Québec contre la hausse des droits de scolarité a été ponctuée d'un certain coup d'éclat de la part des étudiants. Vers 16 h 30, une centaine d'entre eux ont pénétré à l'intérieur de l'édifice Marie-Guyart, au centre-ville, pour participer à un sit-in.
Ils voulaient, entre autres, protester contre la mise à l'écart par Québec de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE) dans les négociations sur les droits de scolarité.
Les discussions entre la ministre de l'Éducation Line Beauchamp, la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) et la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) ont été rompues plus tôt mercredi. Elles l'ont été en réaction à l'exclusion des discussions, par Québec, de la CLASSE.
Les manifestants, qui voulaient aussi dénoncer l'intervention des policiers lors des manifestations étudiantes, avaient entrepris leur marche au Cégep Limoilou vers 13 h 15.
Ils se sont rendus en face du palais de justice avant de se diriger vers la colline Parlementaire. Ils ont ensuite pris la direction de l'édifice Marie-Guyart, avant de revenir quelques minutes plus tard en face de l'édifice du parlement.
La manifestation s'est terminée un peu avant de 18 h 30.
Contre la violence policière
La manifestation de mercredi après-midi s'est déroulée à la suite des nombreuses arrestations survenues la semaine dernière au Québec, notamment au Cégep Limoilou. Une cinquantaine d'étudiants avaient été arrêtés par le Service de police de la Ville de Québec. Certains avaient aussi reçu des constats d'infraction s'élevant à près de 500 $ pour avoir entravé la circulation sur la voie publique.
De nombreuses voitures de police ont encadré la manifestation. Ceux et celles qui ont participé à la marche avaient accepté de fournir leur itinéraire aux policiers.
La manifestation en images