•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Dioncounda Traoré désigné président malien par intérim

Le président de l'Assemblée nationale du Mali, Dioncounda Traoré, le 7 avril 2012.

Le président de l'Assemblée nationale du Mali, Dioncounda Traoré, le 7 avril 2012.

Photo : AFP / ISSOUF SANOGO

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le président de l'Assemblée nationale du Mali, Dioncounda Traoré, a été nommé président de la République par intérim, mardi, par la Cour constitutionnelle.

Le tribunal a désigné M. Traoré après avoir constaté la « vacance de la présidence », au surlendemain de la démission du président déchu Amadou Toumani Touré.

Dioncounda Traoré sera officiellement assermenté jeudi à 9 h, heure locale. Il prendra de facto la place du chef des militaires putschistes, le capitaine Amadou Sanogo.

La cérémonie marquera le coup d'envoi de la transition, prévue par un accord conclu la semaine dernière entre les militaires qui ont renversé le président Touré il y a trois semaines et la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).

Un premier ministre de transition investi des « pleins pouvoirs » sera désigné par la suite, avant la formation d'un gouvernement d'union nationale qui sera en fonction jusqu'à la tenue d'élections législatives et présidentielles.

Le scrutin présidentiel doit normalement être tenu dans une période de 21 à 40 jours suivant la décision, note la Cour constitutionnelle dans son arrêt. Le tribunal ajoute cependant qu'étant donné les « circonstances exceptionnelles », le respect de ce délai est « impossible ».

Dioncounda Traoré aura la lourde tâche de rétablir la paix dans la moitié nord du Mali, tombée il y a une semaine aux mains d'indépendantistes touaregs et de groupes islamistes, dont un groupe de dissidents d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI).

Le Conseil de sécurité des Nations unies s'est d'ailleurs dit préoccupé lundi par la « menace terroriste grandissante dans le nord du Mali due à la présence parmi les rebelles de membres d'Al-Qaïda au Maghreb islamique et d'éléments extrémistes ».

Par voie de communiqué, les 15 membres du Conseil ont également condamné l'enlèvement du consul d'Algérie et de six de ses collaborateurs jeudi à Gao, dans le nord-est du pays.

Ils ont appelé « à la libération immédiate de toutes les personnes enlevées et l'arrêt immédiat de toute violence », ainsi qu'à la recherche d'une « solution pacifique à travers un dialogue politique opportun ».

Violences sexuelles condamnées par l'ONU

Une haute responsable des Nations unies a condamné, mardi, les viols en public et les autres violences sexuelles dans le nord du Mali, dont une grande partie a été prise par les rebelles touaregs.

« Alors que les troubles continuent dans le nord du Mali, un nombre alarmant d'actes de violence sexuelle ont été rapportés », a déclaré la représentante spéciale de l'ONU pour les violences sexuelles dans les conflits armés, Margot Wallstrom. Elle a condamné ces violences « dans les termes les plus forts » et a demandé à toutes les parties de respecter leurs obligations en vertu du droit international.

Avec les informations de Agence France-Presse

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...