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Québec revoit à la baisse ses prévisions de croissance

Le ministre québécois des Finances Raymond Bachand

Le ministre québécois des Finances Raymond Bachand

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2012 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le gouvernement du Québec révise à la baisse ses prévisions de croissance, mais rapporte un déficit moins élevé que prévu pour la dernière année financière.

Québec table désormais sur une augmentation du produit intérieur brut de 1,6 % cette année et l'an prochain, contrairement à 2,0 % et 2,2 % comme il était prévu initialement en mars.

En conférence de presse mardi, le ministre des Finances Raymond Bachand a dit garder le cap sur un retour à l'équilibre budgétaire en 2013-2014.

Compte tenu d'une croissance moindre qu'anticipée, le gouvernement prévoit une baisse de ses revenus de l'ordre de 725 millions de dollars, qu'il compte compenser par l'augmentation des droits miniers, d'un service de la dette moins important que prévu et de sommes provenant de l'accord conclu avec le fédéral concernant l'harmonisation des taxes de vente.

2010-2011

Le déficit du gouvernement du Québec en 2010-2011 est inférieur de 1,05 milliard par rapport aux estimations réalisées dans le cadre du budget de mars dernier, même si les dépenses sont plus élevées que les estimations initiales.

Le déficit de la dernière année budgétaire s'élève à 3,15 milliards. En mars, il était estimé que ce déficit atteindrait 4,2 milliards. Le déficit représente désormais 1,1 % du produit intérieur brut de la province.

La majeure partie de cette différence s'explique par l'annulation de la provision pour éventualités de 300 millions, incluse dans l'estimation de mars, ainsi que des résultats meilleurs que prévu des entités consolidées et des réseaux, représentant 660 millions supplémentaires.

Outre ces différences, les revenus de Québec sont de 274 millions plus élevés que les prévisions. Ils atteignent 64,2 milliards.

Les dépenses de programmes de 2010-2011 ont quant à elles été révisées à la hausse de 346 millions, pour un total de 68,7 milliards. Ceci s'explique en bonne partie par une augmentation des dépenses d'amortissement reliées aux immobilisations des établissements de santé et de services sociaux et de l'éducation.

La croissance des dépenses a été de 3,5 % en 2010-2011 par rapport à l'année précédente.

Le ministre s'est par ailleurs dit inquiet de l'ampleur de la dette québécoise, qui s'élève à 173 milliards, représentant 55 % du PIB de la province.

Par ailleurs, le ministre dit ne pas craindre de récession à court terme. « Les économistes ne prévoient pas de récession, ni au Canada, ni aux États-Unis. Si l'Europe déboule, bien sûr il y aura un impact sur le Québec. [...] Il y a des risques, mais tant que la création d'emploi est là - 54 000 en 2011 - l'économie du Québec va bien aller », a-t-il dit.

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