Un décès bel et bien lié à l'amiantose
Diane Turcotte est morte des suites de l'amiantose. Diane Turcotte est morte des suites de l'amiantose. Diane Turcotte est morte des suites de l'amiantose. Diane Turcotte est morte des suites de l'amiantose.
Une femme de l'Outaouais est morte à la suite de son exposition à l'amiante. La Commission québécoise des lésions professionnelles a récemment rendu cette décision à la suite du décès de Diane Turcotte, préposée à la cafétéria de l'École polyvalente Louis-Joseph-Papineau, de 1983 à 2004.
L'amiante, un produit cancérigène, a été longtemps utilisé comme isolant en raison de ses qualités ignifuges. Selon la CSST, les décès liés à l'amiante sont une part importante des morts industrielles au Québec. La CSST tout comme la Commission des lésions professionnelles ont attribué le décès de Diane Turcotte à l'exposition à l'amiante.
La commission scolaire nie toute responsabilité
La Commission scolaire au Coeur-des-Vallées dit avoir nettoyé toutes ses écoles en l'an 2000. La commission scolaire a toujours nié toute responsabilité pour l'état de santé de Diane Turcotte. Son mari, qui a été indemnisé par la CSST, dit ne pas en vouloir à la commission scolaire. Il souhaite cependant sensibiliser la population aux dangers de l'amiantose.
La Commission scolaire au Coeur-des-Vallées dit avoir nettoyé toutes ses écoles en l'an 2000.
Je veux que son décès sauve des vies.[[citation auteur="Roger Tassé, mari de Diane Turcotte" ]]
Roger Tassé ajoute qu'il s'agit d'une maladie insidieuse puisque seule une biopsie permet d'établir un diagnostic. Selon lui, deux personnes sur un million développent l'amiantose, dont 70 pour cent sont des hommes.
