Le chiffre d'affaires de Loto-Québec en légère hausse
Photo : Martin Labbé
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le chiffre d'affaires de Loto-Québec a atteint 900 millions de dollars au deuxième trimestre, mais la société d'État s'attend à ce que les revenus résultant de ses activités de jeu soient moindres cette année que l'an dernier.
Pour son second trimestre, du 28 juin au 26 septembre, Loto-Québec affiche un chiffre d'affaires de 900 millions de dollars, une augmentation de 11 millions de dollars comparativement au trimestre correspondant de l'année dernière.
Les activités de Loto-Québec ont finalement généré un bénéfice de 336,2 millions de dollars au deuxième trimestre, comparativement à 344,9 millions de dollars l'année dernière. C'est le secteur des loteries qui explique cette croissance, son chiffre d'affaires étant passé de 413,3 millions de dollars à 421,4 millions de dollars.
Le jeu virtuel, lancé en mai, a généré des recettes de 4,17 millions de dollars pour le trimestre.
Les loteries vidéo ont généré des revenus de 251,8 millions de dollars, une baisse de 1,4 % par rapport au même trimestre de 2010-11. Par contre, les salons de jeux de Québec et de Trois-Rivières ont vu leurs revenus croître de 9,8 %.
Le secteur des casinos a connu un deuxième trimestre similaire à celui de l'an dernier, leur chiffre d'affaires étant passé de 223,3 millions de dollars à 222,6 millions de dollars. Ainsi, le Casino du Lac-Leamy a vu ses activités croître de 3,8 %, celui de Mont-Tremblant de 1 % et celui de Charlevoix de 0,5 %. Celui de Montréal, cependant, affiche une baisse de ses ventes de l'ordre de 2,6 %, malgré les importantes rénovations qui y ont été effectuées.
Quatre nouveaux « Kinzo »
Le secteur des bingos a fort bien fait, ses ventes ayant grimpé de 11,3 %, surtout grâce au « Kinzo express ». Loto-Québec a d'ailleurs annoncé l'ouverture de quatre autres « Kinzo » d'ici la fin de 2011, soit deux à Québec, un à Montréal et un à Vaudreuil-Dorion. Ces bingos permettent d'accroître les revenus des organismes sans but lucratif qui ont recours à cette activité comme source de financement.
Loto-Québec a déjà prévenu que « les produits des activités de jeu seront moins importants cette année que l'an dernier ». Et à la fin du premier semestre, les résultats sont « légèrement supérieurs aux prévisions », a-t-on précisé dans un communiqué.
