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Les cyberattaques minent la crédibilité des entreprises

Un expert en sécurité informatique

Un expert en sécurité informatique (archives)

Photo : La Presse canadienne / Dave Thompson

Radio-Canada

La sécurité informatique est cruciale pour les entreprises qui diffusent de l'information ou font des affaires sur le web. Un simple canular sur leur site pourrait leur coûter cher en minant leur crédibilité.

Le piratage du site du quotidien Le Devoir dans la nuit de mardi est le dernier exemple en lice.

Cette fois, un article annonçant la mort du premier ministre Jean Charest fut mis en ligne sur le site du quotidien reconnu pour sa rigueur journalistique.

Si le premier ministre a réagi avec humour, la direction du journal a raison de prendre au sérieux cette attaque qui pourrait miner la confiance envers Le Devoir, estime Vincent Tanguay, vice-président du Centre francophone d'informatisation des organisations (CEFRIO).

La qualité de l'information véhiculée par ce journal est au coeur de son modèle d'affaires, explique-t-il. Les lecteurs consultent ce média et les annonceurs s'affichent dans ses pages pour cette raison.

La crédibilité a un prix économique.

Une citation de Vincent Tanguay, vice-président du CEFRIO

À l'ère des réseaux sociaux, ce genre d'information circule rapidement et peu prendre des proportions importantes, ajoute-t-il.

La page Wikipédia de Jean Charest a d'ailleurs été modifiée au cours de la nuit pour y inclure le canular diffusé sur le site du Devoir.

Le Devoir.com

Durant quelques minutes, Le Devoir.com a annoné la mort du premier ministre québécois.

Photo : D.R.

Au cours des trois derniers mois, l'avocate Annie Émond, qui prépare un livre sur la question, a noté une « expansion fulgurante » des attaques informatiques contre les entreprises. Elle cite entre autres la série d'attaques contre les sites PayPal, Visa et Mastercard par le groupe de pirates Anonymus et le cas de Sony.

Le printemps dernier, le géant japonais Sony a admis que quelque 100 millions d'utilisateurs du réseau PlayStation auraient pu être victimes d'un vol de données bancaires.

Après ces révélations, la valeur de l'action de l'entreprise chutait à la Bourse de Tokyo.

Selon l'avocate, les entreprises d'ici doivent arrêter de se sentir en sécurité parce qu'elles sont au Québec.

Vincent Tanguay du CEFRIO admet que les entreprises ne peuvent se prémunir à 100 % contre les attaques informatiques. Il faut donc rester vigilant, note-t-il.

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