Pauvreté : des groupes communautaires anticipent une rentrée scolaire difficile

Des organismes communautaires craignent que la rentrée soit difficile pour certains jeunes à Québec.
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les organismes communautaires qui viennent en aide aux jeunes de la région de Québec se préparent à la prochaine rentrée scolaire dans un contexte où de plus en plus de familles vivent des problèmes financiers et n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
Bien que la situation économique de Québec soit enviable par rapport à celle d'autres villes de la province, Richard Foy, directeur général du Pignon bleu, un organisme de soutien alimentaire, demeure inquiet.
Même s'il n'y a pas une croissance du nombre de personnes vivant dans la pauvreté, ce qu'on remarque, c'est que la pauvreté s'aggrave pour ceux qui sont confrontés dans ces situations-là et ça nous inquiète.
Richard Foy indique que la clientèle a changé au fil des ans. « Lorsque le Pignon bleu a été créé il y a 20 ans maintenant, on s'adressait principalement à des clientèles qui étaient à l'aide sociale. Maintenant, la moitié des familles qui ont recours à nos services sont des familles qui sont sur le marché du travail », explique-t-il.
Les parents qui sont incapables de compléter leurs achats de fournitures scolaires peuvent demander l'aide de la société Saint-Vincent de Paul par le biais de leur direction d'école.
D'autres besoins essentiels pourront être comblés avec l'aide de la fondation Petits bonheurs d'école. « On va aller dans des choses plus précises comme des soins pour des enfants, des soins médicaux, des orthèses, des prothèses, des soins dentaires, des médicaments », indique la présidente de l'organisme, Marie Fitzback.
Les organismes communautaires sont unanimes sur un point : malgré tout le mécénat dont ils bénéficient, ils réussissent de moins en moins à répondre à la demande.