Jean Charest défend le Plan Nord et les redevances

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, a défendu jeudi le Plan Nord à la suite de la publication d'une étude du Mouvement Desjardins affirmant que les retombées économiques de ce grand chantier ne seront pas suffisantes pour redresser les finances publiques.
Sur un horizon de 25 ans, le Québec devrait toucher en redevances, taxes et impôts des travailleurs et des sociétés 570 millions de dollars par année.
Cela représente seulement 0,8 % de l'ensemble des dépenses du gouvernement, souligne l'étude du service économique de Desjardins.
En contrepartie, 80 milliards de dollars d'investissements sont prévus, dont 47 milliards par Hydro-Québec et 33 milliards en partenariats publics-privés.
Le premier ministre ne s'émeut pas de ce faible pourcentage, voyant plutôt d'un bon oeil que le Québec soit moins dépendant des redevances minières que d'autres pays ou provinces.
« Nos ressources et nos revenus sont plus diversifiés. On ne peut pas être trop dépendant d'un type de ressource. »
Il a rappelé qu'avec le rehaussement des redevances minières, le Québec était situé au-dessus de la moyenne canadienne et qu'il était à ce chapitre très compétitif.
En 2010, lors du dépôt du ministre Raymond Bachand, Québec a relevé le taux des redevances sur les profits des minières de 12 % à 16 % en 2012.