La danse et les arts de la rue pour aider les jeunes marginaux

Photo : AFP / Roger Kisby
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Situé dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, dans l'est de Montréal, l'organisme communautaire Café Graffiti prône les arts de la rue pour aider les jeunes marginaux.
Une centaine de jeunes le fréquentent régulièrement sous la supervision des intervenants. Certains y voient une porte de sortie.
La recette semble simple et donne des résultats intéressants. Il suffit de quelques pas de danse, de la musique et d'un encadrement dans le respect pour que les jeunes se prêtent à l'exercice.
C'est le cas de Jimmy, 22 ans. C'est en passant par hasard devant le Café Graffiti-Jeunes qu'il a vu pour la toute première fois de sa vie du breakdance. Il avait 13 ans.
La vie n'a pas toujours été facile pour lui, il a abandonné l'école et a eu des amis peu recommandables. La danse et le soutien reçu au Café Graffiti lui ont permis de reprendre confiance.
Il compte aujourd'hui devenir à son tour un intervenant. Il pense que sa propre expérience lui permettra d'aider les jeunes qui en ont besoin.
L'organisme fêtera bientôt son 20e anniversaire. Pendant deux décennies, les décrocheurs y ont trouvé un refuge dont les portes ont toujours été ouvertes.
144 jeunes comme Jimmy bénéficient des services de cet organisme, qui survit sans subvention gouvernementale. La vente de leur magazine Reflet de société en est la principale source de revenus.
D'après le reportage de Christine Limoges