L'opposition aux compressions en éducation grandit au N.-B.

Des parents devant les classes mobiles de l'École Ste-Bernadette
Des parents francophones de toute la province s'unissent à ceux qui s'opposent aux compressions dans le domaine de l'éducation.
Les parents souhaitent multiplier les actions et les pressions auprès du gouvernement provincial afin d'éviter ce qu'ils considèrent être une menace à la qualité de l'apprentissage des jeunes.
Depuis trois semaines, les parents font circuler une pétition qui a déjà recueilli 5000 signatures.
Étienne Paulin de Moncton est l'un des instigateurs du mouvement de contestation parmi les parents.
« Parce que tel qu'elles [les compressions] sont présentées, elles vont nécessairement avoir des effets néfastes sur les élèves, sur l'enseignement. »
Josée Martin d'Edmundston dit avoir déjà constaté l'effet des compressions sur son fils, privé pour la première fois depuis sept ans d'une aide-enseignante.
« Les professeurs ont tout fait ce qu'ils pouvaient, mais sans une aide en classe avec lui, malheureusement, il doit reprendre au moins ses mathématiques », explique-t-elle.
Appui des jeunes
La Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick annonce qu'elle soutient les Comités parentaux d'appui aux écoles de la province dans leur lutte contre les compressions budgétaires en éducation.
Selon le directeur général de la fédération, Rémi Goupil, la jeunesse francophone du Nouveau-Brunswick souhaite une amélioration et non une dégradation du système d'éducation.
Il précise que les jeunes sont inquiets et qu'ils ont déjà remarqué des éléments de ces compressions. Il affirme que certains d'entre eux ont donné des exemples où ils doivent porter leur manteau en classe puisque le chauffage était coupé, ou consulter des orienteurs au privé puisque ce service n'était pas disponible dans leur école.