Entente entre Québec et les Cris sur la gouvernance du territoire

Cet accord donne aux Cris le contrôle de 65 000 kilomètres carrés dans le nord du Québec. Le premier ministre Jean Charest a déclaré que l'accord « donnerait une nouvelle gouvernance sur ce territoire [...] que nous voulons développer sur le plan économique, sur le plan social et sur le plan environnemental ».

« Nous voulons que la nation crie [...] puisse travailler avec chacun et chacune dans le but de construire [...] non seulement le Québec, mais en particulier le Nord du Québec. Nous avons donc entrepris de construire notre relation sur une nouvelle base. »

Cet accord-cadre a pu se concrétiser en partie grâce au soutien qu'a accordé le grand chef du Grand conseil des Cris, Matthew Coon Come, au Plan Nord du gouvernement de Jean Charest.

Satisfait, M. Coon Come a comparé l'accord à la paix des braves, cette entente dont l'objectif était d'établir une nouvelle relation entre le gouvernement du Québec et les Cris du Québec.

« Cette entente de nation à nation ouvre une nouvelle ère de gouvernance du territoire Eeyou Istchee. C'est mettre fin à la politique de l'exclusion et c'est ouvrir la voie à la politique de l'inclusion. [...] C'est le début d'un partenariat basé sur le respect, l'égalité et l'ouverture. »

Les deux parties se donnent une année pour mener à terme la négociation d'une entente finale.