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Un shaputuan pour comprendre la réalité autochtone

Un shaputuan
Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une grande tente traditionnelle autochtone, appelée Shaputuan, a été érigée sur le terrain du Cégep de Chicoutimi dans le cadre de la Semaine interculturelle.

L'activité se déroule grâce au programme de sensibilisation et de rencontres Québécois-Autochtones Sous le Shaputuan, de l'Institut Tshakapesh et de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse.

Des Autochtones de différentes nations offriront des ateliers, des séances d'échanges et des activités culturelles. Des enseignants viendront aussi y donner des cours adaptés à la réalité autochtone.

Selon la responsable des clientèles particulières au Cégep de Chicoutimi, Michèle Martin, beaucoup de jeunes autochtones sont victimes de racisme. « Il y a des jeunes autochtones qui vivent des choses très difficiles dans des bars, les restaurants, il y a un isolement, il y a un rejet, précise-t-elle. On a un objectif d'ouvrir les jeunes Québécois à une nouvelle culture, mais plus que ce qu'ils mangent ou boivent. Vraiment des échanges parce que briser l'isolement, ça va dans les deux côtés. »

Le Cégep de Chicoutimi compte une trentaine d'étudiants autochtones, provenant des communautés de La Romaine, communautés très éloignées, par exemple Unamen Shipu, Pakua Shipi, Matimekush, Uashat mak ManiUtenam.

« Ce sont des étudiants qui vont laisser leurs communautés, leurs familles, leur identité, leur culture. Même la langue est différente parce que les jeunes sont scolarisés dans leur langue d'origine maintenant. »

— Une citation de  Michèle Martin

La directrice générale du Centre d'amitié autochtone du Saguenay, Marjolaine Étienne, a pour sa part rappelé la nécessité de tenir de telles activités de rapprochement. « C'est très important de ne pas arrêter cette sensibilisation-là parce que c'est important pour nous de vous montrer qui on est réellement, souligne-t-elle. On est des gens qui aiment rire, ça fait partie de nos moeurs. »

La représentante de l'Association générale des étudiants du Cégep de Chicoutimi, Claudia Villeneuve, a été éblouie par ce qu'elle a vu dans le Shaputuan. « On ne connaît pas la tradition, la culture et le peuple », mentionne-t-elle.

En plus des activités qui se dérouleront durant la semaine, les Autochtones accueilleront une douzaine de personnes pour passer la nuit de mercredi à jeudi sous le Shaputuan.

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