La sécurité de Point Lepreau en cas de séisme

La centrale nucléaire de Point Lepreau (archives).
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La crise nucléaire qui se passe au Japon à la suite du tremblement de terre et du tsunami de la semaine dernière soulève des questions sur la protection de la centrale de Point Lepreau, au Nouveau-Brunswick.
La situation au Japon a beau être exceptionnelle, certaines personnes s'inquiètent de ce qui pourrait se passer en cas de tremblement de terre important près de la centrale néo-brunswickoise.
« Espérons que ça ne se produise jamais, mais comme on vient de l'apprendre à nouveau, ou de le réapprendre, ça peut se produire », affirme Ronald Babin, un professeur de sociologie à l'Université de Moncton qui s'est toujours opposé à la construction de cette centrale.
Les autorités se veulent rassurantes
Wake Parker, gérant de la centrale nucléaire, souligne qu'il existe plusieurs processus pour refroidir le réacteur au besoin. De plus, d'autres mesures de protection ont été ajoutées à la centrale de Point Lepreau dans le cadre des travaux actuels de remise à neuf.
Lorsque tu mets tous ces éléments-là en fonction ici, on pourrait réagir à un tremblement de terre d'environ 6,4 ».
La centrale pourrait toutefois subir une secousse plus forte selon la distance de l'épicentre d'un séisme.
« Avec le secteur nucléaire, on sait qu'il y a des dangers, qu'il y a des risques », ajoute M. Babin.
Ronald Babin rappelle que les normes étaient très élevées au Japon, ce qui n'a pas empêché l'impensable de se produire.