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Le fardeau des baisses d'impôt

Population
Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2011 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Nouveau-Brunswick devra emprunter des centaines de millions de dollars au cours des prochaines années pour financer les baisses d'impôt consenties aux hauts salariés et aux grandes entreprises.

Le Conseil économique des provinces de l'Atlantique estime que cette baisse d'impôt accordée par l'ancien gouvernement de Shawn Graham a précipité les finances publiques dans le rouge.

Fred Bergman, analyste en politiques au Conseil économique, affirme que le moment était mal choisi pour réduire les impôts. C'était au début de la récession.

La province a dû emprunter pour financer des réductions d'impôt qu'elle n'avait pas les moyens de payer. La facture s'élèvera à plus de 300 millions de dollars par année.

Le premier ministre David Alward veut limiter les réductions d'impôt. « Ce ne va pas être possible de faire toutes les réductions parce que nous ne pouvons pas nous le permettre comme gouvernement », a-t-il déclaré. C'était une promesse électorale.

Cependant, il n'est pas question d'éliminer les réductions d'impôt déjà consenties et pour lesquelles la province doit encore emprunter. « Je ne veux pas faire ça. Les réductions dans le passé vont rester », affirme M. Alward.

Selon le Conseil économique, la réduction des dépenses du gouvernement ne suffira pas à éliminer le déficit. Fred Bergman estime que le déficit est si important au Nouveau-Brunswick que le gouvernement devra envisager une augmentation des impôts.

L'ensemble des Néo-Brunswickois devra donc payer les largesses consenties aux plus fortunés et aux grandes entreprises.

Acadie

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